♫ rencontre quotidienne. pv andy |Hot|

Une cigarette, une deuxième, puis enfin une troisième avant de me mettre en route vers la plage. J'avais dit que je changerais, je pensais que j'allais y arriver, heureusement que je ne fais pas de promesses, sinon elle s'envolerait aussitôt qu'elle serait faite. C'était une simple soirée pourtant à la base. Je n'avais pas énormément bu, mais il y avait cette fille, Andy. Ça me rappelait notre meilleur ami à mon frère & moi, Andy, qui était toujours en Allemagne. Sauf que ce moment de nostalgie bascula très vite dans un tout autre genre. Elle avait l'air totalement innocente et puis, elle était au lycée, c'était une simple fête de lycéen. Comment j'étais au courant ? Une simple invitation par erreur et je voulais simplement sortir. Résultat, un réveil avec des images bien clair et cette demoiselle à côté de moi. Effrayé, ou paniqué, j'avais prit la fuite, comme toujours. Mais Los Angeles est une ville bien plus petite que l'aurait pensé et la croisé était une surprise plutôt à agréable. Je savais pas que je ne devais pas, mais coucher avec elle, c'était reposant et puis, ce n'était pas avec différentes personnes chaque nuit. Il n'y avait qu'elle, malgré le fait que je n'ai pas la moindre once de sentiments à son égard. Je l'aime bien, comme une amie, mais pas comme une fille avec qui j'ai envie d'aller plus loin. Et bizarrement, ce n'était pas vraiment une conquête comme les autres. Seul soucis, c'est que je pense sans cesse à Bill avec elle, comme avec toutes les autres filles jusqu'à maintenant. Je soupirais en voyant déjà la plage et souris. Tant que Bill n'était pas au courant, sachant qu'il le saurait tôt ou tard, ça irait. Par moment, je préférais ne pas l'aimer, comme ça, je ne ferais pas tout ça juste pour essayer de l'oublier. J'enlevais mes chaussures et marchais sur la vaste plage de sable encore tiède de la journée. C'était une belle journée de novembre. Je regardais le soleil qui se couchait très doucement. J'avais rendez-vous avec Andy. J'aimerais bien lui parler, mais pour casser l'ambiance et qu'elle me repousse, j'hésitais. C'était tout le temps le même problème : j'aimais mon frère, le même sang, la même chair. Je m'assis dans le sable et allumais une quatrième clope, frottant la poche de mon baggy où se trouvait le bout de latex.