WILLIAM & CALYPSO - allez viens j't'amène au vent...

Repoussant mes cheveux en arrière je saisis le verre que me temps le barman. La musique pulsant dans la pièce, surpeuplée de personnes. Soirée privée. La boîte a en effet été réservé par une des personnes de mon répertoire. Je ne sais plus qui c'est par le fait que dix-huit personnes m'y ont invité. A croire que ma présence est obligée. C'est dingue ce besoin de voir des personnes que vous connaissez dans la moindre soirée. Ils ont jamais apprit que les soirées s'est fait pour rencontrer, non pour parler. Au pire pour ba*ser certes mais surtout pour faire de nouvelles connaissances. Remerciant le barman d'un signe de tête je tourne mon regard vers la piste de danse. Piste de danse qui s'est un peu élargit partout. De toute manière dans ce genre de soirée, on danse qu'on est bourré, ou alors quand on veut chauffer. Donc toute la soirée en clair. Soupirant je prend ma pochette dans une main mon verre dans la même et rejetant une énième fois mes cheveux de l'autre main je quitte le bar. Traversant la pièce du haut de mes 14 centimètre de talons. Une robe ultra courte dévoilant sans gêne mes bas et porte jarretelle, des chaussures pour une fois dans le genre ultra sexy et glamour, au lieu de botte en cuir comme à mon habitude. Il faut croire que pour une fois la Calypso gothique est resté au placard, une robe tee-shirt déchiré certes noir, mes des bas blanc et des chaussures chic de chez Galliano, j'ai même ralentit sur le maquillage noir. Bon faut l'avouer j'étais très pressée car je devais aller récupérer de la dope chez mon dealer.
Chérie t'es canon ce soir ! Je tourne le regard pour voir une personne se diriger vers moi, je sens sa main sur mes fesses tandis que ses lèvres viennent se posé sur le coin des miennes. Je le suis toujours Ethan ! Un sourire entendu, on échanges des banalités, il tient plus debout. Ce mec est le plus défoncé de la boîte entière. Et même comme ça il reste sexy. Je l'abandonne pour me diriger vers les toilettes passant devant la file de fille sans aucune gêne. Arrivée là-bas, je fonce dans une cabine d'abord me libérer de mon envie pressante, puis pour me faire trois lignes. Je ressors le nez anesthésié. Le sourire aux lèvres, l'oeil hagard. Je retourne dans la salle principale, mon verre toujours à la main et presque vide, le regard ailleurs.