Bal Populaire[tout le monde]

Ce lève et les regardas de loin, soupire doucement tourne les talons et appelle un taxi, pour partir. Mais, aucun taxi n'arriva, soupire doucement rentre dans le bal et vas ce saouler, une fois bien saouler, elle monta sur l'estrade et prend le micro et dit.

Saaaaaluuuuuut !

Elle rigole et elle dit.

Alors ze vais vous chanter une chanson !

Vas prendre la guitare et s'assoit sur une chaise et commence à chanter et à jouer de la guitare.

Des pas derrière moi. Je ne veux pas savoir qui c'est. Je veux juste fuir, m'échapper, oublier. Oublier ces larmes qui dégoulinent sur mon visage, cette tristesse, cette colère, tout. Jusqu'à ce que je ne sois plus capable de ressentir la moindre chose. Était-ce comme ça que Chris avait commencé la drogue ? Se sentait-il perdu, au point de ne trouver aucune autre issue ? Je fermais les yeux. Non. Je ne devais pas. Je ne devais pas céder à la tentation, pas sombrer dans cette spirale infernale. Je devais me retenir, y échapper, coûte que coûte. Il y avait déjà la cigarette, qui me ruinait déjà les poumons plus qu'autre chose.

Je m'arrêtais de courir, lesdits poumons en feu. J'étais arrivé devant mon appart'. J'allais glisser la clé, et faire jouer la serrure, lorsque Ben vint devant moi. Je fuyais son regard, ne répondis même pas à ses baisers. Le jeune homme me murmura alors qu'il m'aimait, et qu'il pensait que je croyais qu'il était avec Lou. Je baissais la tête. Ah ? Il m'accordait donc un peu d'importance. Le jeune homme me demanda alors d'arrêter, car il n'aimait pas Lou comme il m'aimait, moi, et qu'elle n'était qu'une amie. Je continuais de fuir son regard. Je ne voulais pas qu'il voit mes yeux rougis, qu'il comprenne que, quoi qu'il fasse, ma tristesse ne partirait pas si vite. Je m'en voulais. Parce que Ben avait raison. Je m'étais emporté bien trop vite, j'avais mélangé les choses. J'avais peur. Tout le temps. J'étais trop fatigué, pour pouvoir faire de l'autre dans ma tête.

Ben enchaîna alors, me lançant que j'étais beau dans ma tenue et qu'il regrettait de ne pas avoir pu danser avec moi. J'osais alors relever la tête, et affronter son regard. Il me demanda alors si on allait chez lui, ou chez moi. J'eus un petit sourire, sans joie. Il me continua, et me dit qu'il voulait dormir avec moi ce soir.

« Bah ... On peut aller chez moi, c'est juste derrière la porte. Chez toi, c'est presque loin, là ... » lançais-je avec un nouveau sourire.

Plaisanter. Rire. Sourire. Retrouver un peu de cette gaieté éphémère. Ben me dit alors que sa mère avait trouvé un de mes tee-shirts dans sa chambre, et qu'il avait était quelque peu obligé de mentir pour expliquer ce fait. J'eus un nouveau sourire. Il me lança alors qu'il serait temps qu'il me présente à ses parents. Moi aussi d'ailleurs, je devrais mais ... Ils s'en foutraient, probablement. Le jeune homme m'enlaça alors, et me regarda de ses yeux brillants. Je le regardais, étonné.

« Tu pleures, Ben ? Pourquoi ? »

J'osais poser doucement mes lèvres sur les siennes, avant de le laisser répondre. S'il voulait ... Je sortis les clés de mon appart, et les fis jouer dans la serrure. J'ouvrais la porte, mais ne bougeais pas.

« Pardonne-moi, pour tout à l'heure. J'ai agis trop vite, je suis fatigué, et je me suis emballé pour rien. Je suis vraiment idiot pour avoir osé douter de toi ... »

Méritais-je vraiment Ben ? Oh ! Foutue conscience, ferme-la. Fais-toi oublier, laisse-moi tranquille. Je posais encore mes lèvres sur celles de Ben, plus insistant, cette fois-ci et le poussais presque à l'intérieur du salon ...

Et je pense que je vous abandonne là, moi.