♫ n'oublie jamais le passé pour avancer dans le futur. pv bill

Un jour, on m'a dit : il vaut mieux avoir des remords que des regrets. Je n'avais jamais comprit cette phrase. C'était de simple mot, que je ne comprenais pas vraiment, ou que je ne voulais pas comprendre peut-être. Pourtant au fil des années, on apprend, on comprend, on grandit et tout changer. Pas exactement tout dans mon cas. L'amour est le sentiment qui ne change pas, ou presque pas. Je savais que j'aimais mon frère depuis un paquet d'année et me l'admettre à moi-même n'était pas difficile du tout. Certain trouverait ça immoral, inhumain, abject, impossible, etc … et alors ? Je l'aime toujours alors qu'importe. La question stupide serait de demander pourquoi je n'ai jamais avouer mes sentiments à mon frère. Vous vous imaginez tout à coup dire ' je t'aime bien plus qu'un frère ' comme ça dans une conversation … et bien pas moi. Et puis, au moment où je voulais le faire, j'avais peur. Oui, le grand Tom Trümper a peur, qui n'a jamais ressenti ça. Mais c'était sûrement humain de ne pas avoir envie de perdre son frère, je pense que c'est bien logique.

Pourtant avec le temps, j'ai apprit que qu'il valait mieux regretter quelque chose qu'on a fait que quelque chose qu'on n'a pas fait. Ça pourrait être vrai, ou pas, tout dépendait des cas. Dans le mien, je regrettais de ne pas avoir dit plus tôt mes sentiments pour mon jumeau, au lieu de me cacher dans le lit des filles. Je disais me cacher ? Oui, c'était exactement ça. Mieux vaut se voiler la face que d'admettre ses sentiments, non ? Surtout quand on a peur de perdre la personne que l'on aime.

Ce soir, ça faisait déjà quelques jours que nos deux soirées 'ensemble' s'étaient passés, mais aucun de nous deux n'en parlait. On faisait comme si de rien n'était. Facilité ? Oui, et alors. Tant qu'aucun de nous parlait, c'était comme ça. Les vacances d'hiver, quoi de mieux. J'avais passé le temps à ma façon : sortir avec Kaitleen, une ex ; re-rencontrer Alyson, une autre ex mais le meilleur était Molly, ma dernière ex. Je n'avais pas vu ma fille et à vrai dire, le faire serait transgresser ma parole envers mon jumeau. Si c'était aussi facile. Mentir, c'était une solution comme une autre.

Nous étions face-à-face, dans un bar, le soir du réveillon. Banal. Pourtant, même avec une vodka dans ma main, les images de nos deux nuits passés ensemble ne faisaient que défiler dans ma tête. De merveilleux souvenirs, mais je devais m'en contenter. À mon plus grand malheur. Je voudrais encore et toujours être plus que des frères, mais engager la conversation n'avait jamais été mon truc. Dommage, je devais changer.

« Bill … faut qu'on parle »

J'aurais pu faire mieux, je sais, mais quoiqu'il en soit, peu importe quel jour on est, je préférais limite qu'il m'envoie chier pour la nouvelle année, que d'aller encore vers le doute et le flou. Je préférais même précipiter les choses si c'était la façon la plus simple de parler clairement. En fait, il avait toutes les cartes en main et moi … pour la première fois, absolument rien du tout.

J'avais capté son attention, même si je ne savais pas trop par quoi commencer. Mes doigts pianotaient sur mon verre, encore assez bien rempli. Mes yeux étaient tout à coup très attiré par mes gestes, mais je les relevais en entendant ce qui était une guise de réponse pour moi. Le tout était de trouver les mots, mais comment faire. Il savait ce que je voulais mais pouvait-il le faire vraiment, sûrement pas. Il me connaissait, je me connaissais moi-même, mais je voulais réellement faire des efforts pour lui. Le problème était si je tiendrais et si je pouvais le rendre heureux. La première question était largement plus problématique que la deuxième. Je pourrais le rendre heureux, je le sais vraiment, mais je ne pourrais pas me permettre de lui faire du mal. Nouvelle année, nouveau départ. On essaye toujours de recommencer à zéro, pourtant c'est presque impossible d'oublier le passé.

« Au sujet des deux soirées que l'on a passé ensemble … »

J'appuyais sur le mot 'ensemble' vu que ce mot n'était pas employé de la même manière que quand on sort juste tous les deux ou que l'on est simplement nous deux entrain de passer une soirée à la maison.

« J'aimerais … enfin … je voudrais bien essayer avec toi, mais … »

Il y a toujours un 'mais', même dans les plus belles histoires, vous n'aviez jamais remarqué ?

« J'ai peur de te faire mal et que tu t'éloignes »

Mon verre devenait à nouveau très intéressant.

« Je ne veux pas te perdre à cause de mes conneries »

Je pensais bien entendu à ma fille. Que je n'avais toujours pas vu, mais ce n'était pas plus mal. Je savais que je ne me mettrais pas avec Molly, mais notre jeu est toujours un danger. Et je ne voudrais pas que ça vienne interférer dans mon couple. Je bus doucement une gorgée de vodka. Il était encore moyennement tôt dans la soirée, mais je voulais en parler tout de suite, histoire de bien – ou mal – commencer l'année.

Cette immense chaleur que je sentais à chaque fois qu'il me disait ce genre de mots ou des gestes qui pourraient paraître tellement ordinaire me vint à l'entente de ses mots. Lui aussi … lui aussi il voulait la même chose que moi. Je le savais, mais pouvoir à nouveau l'entendre, c'était comme s'il ne me l'avait jamais dit. Son sourire me rassurait, même si ses prochaines paroles ne le furent pas tout autant. Il avait totalement raison. On aurait toujours peur. Il aura toujours peur que je lui fasse mal, que je fasse une bêtise ou qu'il y ait n'importe quel autre problème entre nous. Sa dernière phrase fut la pire, car c'était comme un poignard en plein cœur, et encore, cette métaphore n'est de loin pas ce que je ressens. Bien pire. Je ne pleurais pas, mais mes yeux brillants me trahissaient assez bien. Superbe fin d'année. Je préférais regarder ailleurs, laissant à mes yeux le temps de sécher, puis mon verre, que je vidais bien plus rapidement que je n'aurais du.

« Mais tu penses que l'on peut être juste frères, désormais, avec ce qu'il s'est passé ? Tout oublier et reprendre comme avant ? Et si je vais avec d'autres filles … »

Ce dont je n'avais aucune envie mais c'était sûrement ce qu'il voulait entendre.

« Tu réagirais comment ? Tu regrettas de ne pas être avec moi et tu souffriras en silence ? »

Le choix était ce qu'il devait être. Seulement, la décision lui revenait de droit. Dans un cas comme dans l'autre, ça n'irait pas. Soit on était ensemble, et l'on vivrait dans la peur d'être séparer ; soit l'on ne serait pas ensemble, et ça serait tout aussi catastrophique. Je ne voulais rien promettre. ' Les promesses sont faites pour être trahit ' mais j'aimerais lui montrer que je pourrais faire des efforts, juste pour lui et puis, il y aurait de toute façon un milliard de problèmes, ' c'est la vie '.

Mon cœur battait à tout rompre. Avais-je bien entendu ce que je venais d'entendre ? Je n'y croyais pas trop, même si je voyais très bien que c'était la réalité. Sauf qu'il y a toujours un 'mais', n'est-ce pas. Je fixais et soutenais même assez mal ce regard qu'il m'envoyait. Son sourire n'arrivait en rien à radoucir ce que je voyais dans ses yeux et ses paroles. Là, mon cœur loupa quelques battements. Il était sérieux ?! Même son rire me fit peur. Il était vraiment sérieux. C'était beaucoup risquer, oh oui, mais je l'aime trop pour ne pas essayer. Non, ce n'était pas même pas essayer là, c'était s'engager. Est-ce que j'étais prêt pour ça ? Est-ce que j'allais vraiment tout arrêter ? Le problème avec une décision comme celle-ci, c'est qu'il y a toujours peu de temps pour réfléchir et se décider.

« Je t'aime aussi »

Je souris légèrement mais avant d'officialiser, je voulais juste mettre des mots sur certaines choses auxquelles on serait confronté.

« Donc plus de drague et plus de filles quoi. D'accord, et pour ma … fille ? »

Je savais – ou anticipais fortement – ce qu'il allait me répondre, mais je voulais en être juste certain. On accepte jamais un contrat avant de l'avoir lu en entier et avoir étudier chaque phrase, cherchant le petit truc qui pourrait faire que ça n'aille pas.

« Et Molly ? »

Je savais que c'était uniquement mes problèmes, mais s'il me disait de ne plus les avoir, jamais, je sentais qu'elle n'abandonnerait pas avant d'avoir eu ce qu'elle veut. Je finis mon verre d'une traite – cul sec oui, et alors – avant de raccrocher mon regard à celui de mon double, mon jumeau, mon propre frère, ma vie, et la personne que j'aime. On vit tous dans la crainte, il faut juste l'affronter. J'esquivais un léger sourire et laissais mon verre de côté.

Je me détendis quand il se recula. Non pas qu'il me fasse peur, c'est mon petit frère même s'il me dépasse en taille, c'était juste ses mots qui m'ont fait assez bizarre. J'attendais patiemment sa réponse, regardant mon verre tout vide. Je l'écoutais et relevais les yeux en souriant. Juste le draguer lui ? Je survivrais largement avec ça alors. Je continuais de l'écouter. Bon, je n'irais pas jouer alors. Je ne voulais pas la guerre entre eux, car je tiens à l'un comme à l'autre, certes, plus de la même façon car j'aime plus mon frère qu'elle, mais elle restera toujours la mère de ma fille. J'étais content qu'il est changé d'avis sur ma fille. Molly me l'aurait de toute façon imposé, mais le fait qu'il acceptait que je la vois, et aussi mon ex, ça me rassurait. Je préférais toujours avoir son avis.

« Juste toi ? Parfait »

J'accueillais avec plaisir son baiser, le prolongeant doucement au-dessus de la table, puis déconnectais nos lèvres et me rassis.

« D'accord »

Un grand sourire se dessinait sur mes lèvres quand je vis le sien. Je ne réalisais pas encore, mais je ne mettrais pas longtemps je pense.

« C'est … waoa »

Je ris et me levais, mettais à côté de lui, puis caressais sa joue et l'embrassa passionnément. Mes doigts glissèrent doucement jusqu'à sa joue, puis sa nuque. Le monde tout autour n'avait aucune importance. La fin 2010 était merveilleux et la prochaine année promettrait beaucoup de bonnes choses, tant que je suis avec lui, ça ne pouvait qu'aller bien.

Son sourire était vraiment contagieux. Je m'y habituerais, comme je l'ai fait toutes ces années. La nouvelle année allait commencé parfaitement bien. Et je ne comptais pas la gâcher, pour rien au monde. Je pris plaisir à son baiser et me décollais de lui, toujours le sourire aux lèvres, pour me relever et allais au comptoir. Je commandais deux verres, de vodka bien sûr. Je regardais mon double de loin. J'étais certain d'avoir prit la bonne décision, rien qu'en le voyant, en pouvant apercevoir son sourire et l'embrasser en toute liberté. Je pris les deux verres, après être revenu sur Terre en entendant le serveur se racler la gorge, et m'avançais vers notre table. Je les posais et m'assis en face de lui.

« Tadam ! »

Je ris doucement et pris mon verre pour boire lentement.

« Alors, qu'est-ce que tu envisages pour cette année ? »

Bien sûr que je voulais engager la conversation sur le groupe. Certes, on avait pas trop le temps en ce moment de chercher des personnes pour faire un groupe, ou même répéter juste entre nous. Mais qui sait, cette année sera peut-être la bonne. Il faut juste croiser les bonnes personnes, s'entendre, jouer et trouver une maison de disque. Facile à dire, mais j'y croyais, tout autant que lui, alors ça ne peut que fonctionner !

Je voyais qu'il pensait à nos études. J'avais hâte de finir tout ça et que l'on vive vraiment. Rien que à chaque fois où je me retrouvais derrière une table, dans un amphithéâtre, ça m'exaspérait sérieusement. Mais je le faisais à cause de nos parents et pour lui aussi. Et il m'avait dit que plus vite c'est fini, plus vite on pourrait réalisé nos rêves, alors bon, je le suivais. Ce qui m'étonnait, c'était le fait qu'il me retournait la question. J'avais le même rêve que lui, avec toute cette popularité, l'argent … mais surtout le fait d'être sur scène avec lui. Cependant, avec le fait que l'on sortait ensemble, ça devenait compliquer, mais on vivrait toujours avec des obstacles alors si ça devait être celui-ci, très bien.

« Faire un groupe de rock, bien entendu ! Finir nos superbes études, rester avec toi le plus souvent possible et puis voilà le plus important »

Bien entendu, le mot 'superbe' étaient très largement ironique. Vivement que tout soit terminé dans cette foutue école. Heureusement qu'il y avait des gens que j'aime bien, sinon je n'aurais pas fait long feu, même avec l'air de mon frère. Je souris et bus doucement le liquide incolore. 22H passé. C'était fou le temps qui passe. Mais je me voyais déjà l'embrasser pour commencer l'année (a)

Son regard me faisait battre mon cœur très fort. Pas vite, juste plus fort. Tom … ne reste pas Tom. J'avais toujours rêver de changer. Il était le seul à avoir pu le faire. Très fort, il était très fort. Normal, c'était mon frère, logique, mais autant c'était presque du surnaturel x) Disons simplement qu'il a réussi à prendre le seul truc en moi qui est le point sensible : le cœur. Je ne me mets pas à la poésie, je change juste. De bonnes résolutions pour 2011. Changer, vivre, aimer. Trois verbes, quoi de plus simple. La vodka passait de mieux en mieux jusqu'à mon estomac. L'entendre dire qu'il avait tout aussi hâte que tout soit terminer, ça me surprenait pas mal. Je croyais qu'il aimait les études, mais bon, c'était normal au final, il préférait chanter comme moi, je préférais jouer, surtout avec lui en ma compagnie.

« Oh oui ! Et après, single, album, fans, concert, groupies et pleins d'histoires sur nous ! »

Je rigolais doucement. L'alcool ? Un peu. Mais c'était que j'avais souvent essayer de nous imaginer en personnes célèbres. Des chansons à n'en plus finir, des concerts qui durent longtemps, des milliers de fans et groupies criant nos noms … et l'envers du décors : les problèmes avec des gens, fans, personnes voulant que notre fin, des histoires et rumeurs pour nous couler, des engueulades avec les producteurs et maisons de disque … Mais au final, il y a toujours du bon et du mauvais dans les choix, il ne faut prendre que le meilleur et le faire subsister.

Je souriais. Belle, très belle perspective d'avenir. Ça me convenait totalement, autant que lui à l'entendre énumérer tout ce que l'on ferait. Je l'enlaçais rapidement, un peu surprit qu'il me saute dessus d'un coup. Ca ne me dérangeait en rien, disons qu'il m'avait juste prit un peu au dépourvu et le fait qu'il s'installe sur mes genoux me fit comprendre qu'il ne comptait pas partir. Tant mieux. Je gardais mes bras autour de sa taille en souriant, pouvant l'admirer de bien près.

« Ton prénom ? Et te courrons qu'après toi ? Ha, je suis certain d'avoir plus de succès que toi »

Grand sourire tout innocent. Je le charriais hein, de toute façon, je le pourrais jamais me séparer de lui pour une fan trop sûre d'elle et du charme qu'elle pourrait avoir.

« Moi aussi, ça sera vraiment une expérience super ! »

Je caressais doucement son dos avec mes mains. Peut-être que je réaliserais bientôt que je sortais vraiment, réellement, pour de vrai de vrai que je sortais avec lui. C'était tellement gros à réaliser. Je me soulevais un peu pour venir l'embrasser. Une petit et doux baiser, mais c'était tout ce que je voulais avec lui en ce moment-même.

Je fis une mine choqué quand il me frappa et retenus mon rire. Franchement, je préférais qu'il réagisse comme ça qu'il n'en ait rien à faire. Ça me prouvait encore il tenait à moi et c'était rassurant pour moi, malgré que je conservais encore mon égo sur-dimensionné et ma fierté propre. C'était les deux petits détails à corriger, mais on était encore jeune, alors autant rire. J'avais le temps de faire les modifications qui devaient être faites sur moi. Après notre baiser, je me penchais de côté pour regarder mes chevilles en question.

« Parfait, toujours aussi enflées »

Je lui adressais un grand sourire.

« Ça le sera, c'est obligé »

Et j'y croyais vraiment. Le seul petit truc qui me venait, quoique ce ne soit pas très 'important' si je peux employer ce mot, c'était de comment sera notre relation. Car démentir des rumeurs étaient une chose, mais s'il y avait des photos ou autres qui étaient des preuves assez convaincantes, dire que c'est faux par des montages deviendraient de plus en plus compliquer. De plus, si les autres personnes de notre groupe ou la production apprenaient pour nous, je sentais déjà les insultes valsées.

Toujours de merveilleux baisers. Totalement raide dingue de lui. Je lui dirais un jour, mais admettre que c'était vrai, ça me prendrait du temps. Mais il le ressentait sûrement beaucoup. Je continuais ce qu'il m'offrait. Sans aucune retenue. Ou presque. J'étais content de ne plus être en Allemagne, plus vivre avec notre mère et cette liberté là, elle n'avait aucun prix. Je souris entre nos lèvres quand il bougea sur moi. Ok, pendant les derniers jours, je n'avais pas pensé à des choses 'saines' en pensant à lui, mais … Tom reste encore un peu Tom.

« Et on assume ! »

Je passais mes mains en-dessous de son t-shirt quand sa tête se posa sur mon épaule. Il n'y avait pas grand monde. Tout le monde devait être chez soit, ou autre. Je préférais sortir avec mon frère … petit ami ? Oh oui, mon petit ami ♥ que de rester enfermer entre quatre murs.

« Au maximum »

Je frottais mon nez dans son cou en souriant. Aussi, j'étais droguer à son odeur, son parfum. En résumé, tout ce qu'il est. Autant son corps que ce qu'il a dans sa tête. Vu qu'il en a largement plus que moi, c'est logique x) J'admettrais ne pas avoir toutes les facultés d'intelligence de mon double, mais je préférais toujours être supérieur à lui. Il s'en était remit depuis toutes ces années (aa)

Mes mains traçaient des lignes imaginaires dans le bas du dos de mon double. J'avais juste besoin de sa chaleur corporelle et l'entendre parler. Là, en l'occurrence, c'était une petite phrase, mais qui me faisait tellement de bien. Je me détachais un peu de lui, juste pour pouvoir l'embrasser. 23h. Dans une heure, ce serait la nouvelle année. Nous voulions la même chose et l'on était enfin un couple. Je mettrais du temps avant de me remettre de me dire que l'on était « ensemble » et qu'il était mon « petit ami », même s'il restait bien évidemment et avant tout mon petit frère.

« Oh moi aussi Bill … tellement grand comme ça ! »

J'enlevais mes mains de son dos et lui montrais une grande proportion avec moi, écartant au maximum mes bras, regardant si la distance était assez cohérente avec l'amour que je lui portais.

« Bon, disons que c'est plus, ça se rapproche plus de l'infini que ça »

Un petit sourire s'affichait sur mon visage, alors que je remettais mes mains où elles étaient il y a quelques instants, sauf un peu plus basse encore. Bon … je resterais le même là-dessus, mais il le savait alors bon, au pire, il me frapperait (a)

(pas grave ^^ je te pardonne !)

Le voir sourire me prouvait simplement qu'il était heureux et pour rien au monde je ne voudrais plus voir ce si magnifique sourire illuminé son visage. Sa simple présence me changeait totalement, oui, mais bon, je pouvais me permettre d'être moi-même avec lui. Ce n'était pas un jeu avec lui, ou tout autre chose, à l'inverse de la plus grande partie des gens avec qui j'ai été ou je suis encore de temps en temps. Un long frisson me parcouru quand il bougea son bassin et qu'il se rapprocha de moi. Ne jouons pas avec le feu hein. Je préférais – pour ma et sa survie personnel x) – remonter mes mains un peu avec un sourire d'excuse.

« De rien, tu le mérites largement »

Tic tac, les minutes passaient, mais je n'en avais rien à faire. Et puis, ce n'était pas comme si à minuit, on allait mourir. Non. Aujourd'hui comme demain serait un jour comme les autres. Certes, en l'espace de quelques jours, et quelques minutes aujourd'hui, il s'était déroulé un bon nombre de chose qui influerait sur demain, mais en bien, alors c'était bénéfique pour cette année remplie de bonnes, comme de mauvaises choses.