De retour ça fait du bien[Alexander]

Voilà les vacances sont finis, j’ai passé la plus part de mon temps à envoyer des e-mails à Yuna. Oui et au retour ma mère ma crier dessus car je passais plus de temps, sur mon ordinateur que avec eux. Mais voilà que ce matin j’ai pris le vol qui mener vers Los Angeles, au passage avant j’ai pris Yuna avec moi et là je l’ai trouvé métamorphoser. Nouvelle couleur un nouveau visage mais c’est toujours ma Yuna. Une fois arriver à Los Angeles tout les deux nous sommes rentre, dans la grande maison que je partage avec mes deux frères et ma petite sœur. Ce qui m’énerve car je n’ai pas de moment avec Yuna. Aujourd’hui je lui laisse se reposer et moi je décide de sortir dehors et d’aller dans le parc, le beau parc celui-là il m’a manqué et j’espère que je vais y retourner avec Yuna, mon portable sonne et je le sort de ma poche et je vois Benjamin. Je décroche et il me demande comment le voyage c’est bien passer, je lui dis que il a était merveilleux avec Yuna il éclate de rire et moi je me retiens d’éclater. Ensuite il commence à parler dans une histoire pas possible, je m’assois sur un banc et je regarde devant moi. Je ne cesse de dire oui et je lui dis direct qu’il commence à me les briser sérieusement. Je l’entends qui commence à s’énerver et je lui dis, que s’il est comme ça ici il n’aura pas le droit à un confort. Je raccroche et je souffle prennent mon mp4, je mets les écouteurs et écoute la musique.

"Benjamin tu m'énerves avec tes histoires"

« What will it take to show you that it's not the life it seems ?
I told you time and time again you sing the words but don't know what it means
To be a joke and look, another line without a hook
I held you close as we both shook for the last time take a good hard look ! »
My Chemical Romance ♣ I’m Not Okay (I Promise)

Je me balade. Seul. Dieu qu’elle est agréable, cette tranquillité ! Dieu que ça fait du bien, d’être seul chez soi. Plus de petit ami envahissant. Plus de crise, plus de colère. Plus de demandes … lourdes. Si Ben m’entendait, il me tuerait. Ou bien, il me regarderait tel un traumatisé, et s’enfuirait en pleurant. Un véritable gamin. Ah, Benjamin … Si seulement tu étais capable de grandir un peu.

Si je l’aime encore ? Non. Plus du tout. Il le sait, de toute façon. C’est probablement pour ça qu’il ne me donne plus de nouvelles. Je ne vais pas m’apitoyer là-dessus, hein ! Au moins, il ne me fait plus chier. Il faut voir le bon côté des choses. Pas juste le mauvais.

J’ai changé. J’ai grandi. Pas physiquement, mais mentalement. Grâce à Benjamin. Au fond, c’est plutôt pas mal, hein ! Si je n’avais jamais eu le culot de lui dire ce que je pensais, il serait toujours là. Dans ma chambre, avec moi. Je serais toujours autant dégouté à chacun de ses baisers, à chacun de ses contacts. Enfin … Ça ne me dégoute pas au point de redevenir complètement hétéro, non plus. Enfin, je crois. Rhaaaa, ma gueule. Oui, je sais.

J’écrasais ma cigarette. Oui, j’ai recommencé. C’est mal, je sais, je sais. Mais bon. On s’en fout, de toute façon. Mon regard se posa alors sur un jeune homme. Il s’engueulait au téléphone. C’est marrant, il ressemble un peu à Ben. Ahah ! Ils auraient pu être frères. Ahahah ! Mais ce n’est sûrement pas le cas. Je ne vois pas ce que Romain - il me semble que son frère s’appelle Romain -pourrait faire ici. Il est en France, je crois.

Le jeune homme raccrocha son téléphone, avant de marmonner que Benjamin l’énervait avec ses histoires. Je me raidis. Ah, bah tiens, si ça se trouve … Merde, merde, merde ! Et je suis toujours en train de le fixer comme un con. Bon, tant pis. Je fis quelques pas, et m’installais à côté de lui, sur le banc.

« Hey, excuse-moi mais … J’ai surpris ta conversation. Tu parlais d’un Benjamin ? »

J’ai l’air de quoi ? D’un gros curieux. D’un gars plutôt malpoli, aussi, j’imagine. Et je me sens plutôt con. Mais bon … Je lui adressais un grand sourire (histoire de passer pour un parfait abruti). Ahem.

« C’est quoi ton nom, au fait ? »

Si j’ai de la chance, c’est Romain. Donc, je risquerais de passer un peu moins pour un con. Et dans le fond, ce serait plutôt pas mal. Sinon ? Sinon je m’en vais, et j’arrête de me ridiculiser. Ce n’est pas une bonne idée ?

Je fermai mes yeux et j’entendis une voix qui était à mes coter. Ils ont tous quoi avec Benjamin ? Ils sont amoureux de lui ? Déjà ma mère ensuite Yuna après c’est ma petite sœur, j’en ai tellement marre des gens qui parle de mon frère, car je veux l’éclater avec ses histoires je me retourne et je regarde l’homme en question. Il me dit quelque chose lui, bon c’est qui il faut que je sache je me souviens plus. Ah oui c’est Alexander le pauvre il a été avec Benjamin.

« Oui je parlais d’un Benjamin, mon petit frère toi tu es Alexander Harper. Ne t’en fais pas Benjamin et les histoires c’est son rayon. Et justement c’est lui et il m’a parlé de toi encore une fois, je lui suis mal parler mais bon, faut être comme ça avec lui. »

Je souris à Alexander et je retirai un écouteur et je baissai un peu le volume. Je soupirai et me remis droit, bon droit je fais grand mais bon il est grand Alexander quand même. Il mérite mieux que Benjamin.
« Romain Andersen, ne t’en fais pas ta pas l’air con. Et j’en suis navré pour ce que tu as enduré avec mon petit frère. Il doit venir ici mais pas maintenant ce n’est pas vraiment génial, je vais le tuer si il ennuis. Alors tu viens d’où ? »

Je lui adressai un sourire et je vis un message de Yuna et je rigolai.

Eh bah … On dirait que je suis connu. Ou pas. Ahem. Il disait être le frère de Ben. Il disait aussi que Benjamin faisait beaucoup d’histoire. Je fermais un instant les yeux. Mon ex lui parlait de moi. Ok. Je m’en vais. Pourquoi ? Parce que, si c’est pour parler de mon ex – et accessoirement, son frère – pendant des heures, je vais craquer. Pas des larmes, quand même. Enfin … Bref.

Le jeune homme m’adressa un sourire, avant d’ôter un écouteur. Peut-être que ça ira mieux comme ça, oui. Hum. Il se présenta ensuite. Romain Andersen. Ah ! Il me précisa alors que je n’avais pas l’air con. Ah oui ? S’il le disait, c’était parce qu’il l’avait pensé. Ah … Ce n’est pas si grave. Le ridicule ne tue pas, on dira.

Navré pour ce que j’ai enduré avec son frère. Charmant personnage. Ou pas. Comme si ça avait été le calvaire chaque jour. Ah … Ben devait revenir ici ? Ah ? Ce n’était pas vraiment génial, disait son frère. Ah. Bah … Tant qu’il ne m’embête pas, je ne suis pas contre pour qu’il revienne, hein. Il fait ce qu’il veut, quand même. Romain me demanda aussi d’où je venais.

« J’ai toujours vécu à Los Angeles. »

Lui retourner la question ? Pourquoi ? J’imagine qu’il vient du même pays que Ben, non ? Après tout, ils sont frères. Enfin … Je lui adressais un sourire. Il se mit alors à rire, en regardant son portable. Je le regardais, perplexe, avant d’hausser les épaules. Bah. Il ressemble à mon ex, quand même. Bref !

« Tu sais, ton frère ne m’a pas fait souffrir à un point extrême, non plus. C’est juste vers la fin. »

Je me passais la main sur la nuque, retenant de justesse un soupir. N’y pensons plus ! Cessons donc toutes ces petites crises de masochisme. Ahem.

« Sinon … Tu es arrivé ici depuis longtemps ? Tu n’es pas trop perdu ? »

Ben quoi ? Un nouveau continent, un nouveau pays, une nouvelle langue … Et puis, c’est grand ici. En France je ne sais pas comment c’est mais, si c’est à l’image du pays, les villes doivent être vraiment minuscules ! Raisonnement plutôt débile, je sais, mais quand on ne connait pas, on imagine.

« Ah d’accord tu es d’ici, moi je te voyais pas d’ici avec ta tête. Je te voyais plutôt du Kansas enfin bref ravis de te rencontre Alexander. Ne t’en fais pas c’est juste ma copine qui envois un message, elle s'appel Yuna Saito, je l’ai rencontre via Facebook et je suis allé chez elle. Puis je l’ai embarqué avec moi ici. Ah bon il ne ta pas fais souffrir j’en suis heureux, bon ont vas pas parler de lui sinon c’est journée gâcher. Pour toi et moi, moi si je suis ici depuis longtemps ? Et bien oui mais tu m’as pas vus car j’ai 22 ans et puis j’été pas encore en établissement. Je reviens de Biarritz les vacances sont fini et les études reprennes, alors me revoilà ici avec ma petite amie qui vie chez moi. Allez oublie ce crétin qui à été ton copain. Oui je sais je devrais être sympa mais je n’ai pas envie en vers lui, il peut être un vrai briseur et parfois un tendre. »

Je souris et mon portable sonna, je décrochai et je parlai avec Yuna elle parla en japonais, et je dus parler aussi en japonais. Elle était mort de rire car je n’arriver pas trop, ce soir elle est mal barrée car je vais la punir. Je lui dis un je t’aime en japonais et je raccrochais, je regardai Alexander qui me fixer étrangement et j’éclatais de rire devant lui.

« J’ai quelque chose ? Désoler ma copine aime parler en japonais et elle sait que je ne réussis pas vraiment. Alors Alexander dis moi tu es en quelle année d’études ? T’en fait pas je ne vais pas demander tes frères et sœurs. Je crois que tu connais Kael mon petit frère, celui qui traine souvent avec sa bande. Tu veux faire quoi ? Rester ici ou bouger ? »

Moi, dans le Kansas ? Hum. Ouais, d’accord … On va se taire, hein. Il me parla alors de sa petite amie. J’eus un sourire. C’est mignon tout ça. Ahem. Romain ajouta qu’il était heureux que son frère ne m’ait pas fait trop souffrir, mais qu’on allait arrêter de causer de lui aujourd’hui. Hum. Il devine les pensées, ce gars. Ahah. Que c’est drôle. Ou pas.

Il disait être ici depuis un moment. Mais que je ne l’avais pas vu parce qu’il avait vingt-deux ans - quel argument -, et qu’il n’était pas dans un établissement. Je haussais un sourcil. Il ne devait pas dormir chez les Andersen, alors. Je ne l’ai jamais vu quand j’allais chez Ben. Enfin …

Le jeune homme ajouta qu’il revenait de Biarritz. Et que maintenant, il reprenait les études. Et qu’il vivait avec sa petite amie. Nouveau sourire. C’est bien. On dirait qu’il cherche à m’en mettre plein la vue, avec sa Yuna. Mais bon. On ne dira rien, hein ! Sa façon de se vouloir réconfortant m’agaçait. « Oublie ce crétin qui a été ton copain. » Ahah. Mais il va se la fermer, oui ? Il veut que j’oublie Ben, et il ne cesse d’en parler. Ah mon dieu.

« Tu n’as qu’à arrêter d’en parler. Je ne vais pas me mettre à chialer pour lui. » répliquais-je, sèchement.

Son portable sonna. Il décrocha, avant de se mettre à parler en … chinois, ou je ne sais quoi. Tout ça pour ne pas que je l’écoute ? Ah, merci. Ça fait plaisir. Il est pire que son frère. Différent, mais pire. Ah …Il avait raccroché. Il éclata de rire en me voyant. S’il avait fait quelque chose ? J’ai l’impression qu’il se fout de ma gueule. Sa copine aime parler japonais. Ouais. Sa copine. Toujours et encore sa copine. Je vais l’éclater.

Et encore des questions. Les études. Ah. Il disait de ne pas m’en faire, qu’il ne me demanderait pas si j’avais des frères et sœurs. Je le fixai, un instant, avant de soupirer.

« J’ai terminé le lycée. Et pour les frères et sœurs, on va faire court ; je suis fils unique. »

Toujours ce ton glacé. Je ne peux pas m’en empêcher, excusez. Ahem. Il me parla alors de Kael. Ah oui. Lui. Plutôt sexy. Un peu moins lourd que les autres. C’est presque le paradis. Hem. Romain me demanda alors ce que je voulais faire. Si je voulais rester ici, ou bouger. Je réprimais de justesse un « Je vais me casser ». Je peux trouver mieux à lui dire. Ahah.

« En fait … Je crois que je vais te laisser retrouver ton amie. Ravi d’avoir pu enfin faire ta connaissance. »

Ou pas. Bref. Je me levais et glissais mes mains dans mes poches, avant de faire quelques pas sur le chemin. Je ne m’arrêtais pas. Pas tout de suite. Maintenant, on va rire. Enfin, je crois.

Parfois je me demande si j’ai une cervelle ou un cerveau, enfin sa reviens pareil au même hein. Moi je dis ça car je ne suis pas douer, je dis si ça et je parle de la même personne. Je ne suis pas douer et j’ai vingt deux ans. Je regarde Alexander qui s’éloigne de moi oui je suis le roi des idiots et aussi des c*ns. Je n’ai pas envie de rejoindre Yuna moi, je la vois tout le temps et je dors avec elle aussi.

« Alexander attends s’il te plait, pardon excuse moi. Je sais que c’est idiot et aussi c*n de ce que je viens de faire. Aller viens avec moi je te paye un verre. »

Je le regardai et je lui donnai un sourire et je sentis mon portable vibre, je le pris et je regardai message de mon petit frère. Je souris et je répondu vite fait, et rangea mon portable et mon baladeur dans mes poches de mon slim jeans. Je regardai Alexander qui n’avais pas répondus et je me demander si vraiment ce que j’avais dit été très idiot.

Il me disait de l’attendre. Il s’excusait. Il disait que, ce qu’il venait de faire, s’était idiot. Je ne lui adressais même pas un regard. Il était comme son frère. A revenir dès que l’on menaçait de partir. Frère qui m’avait fait devenir comme lui. Je ne commettrais plus jamais les mêmes erreurs. Je ne veux pas. Je ne peux pas. Pour ma survie mentale.

Il voulait me payer un verre. Je secouais négativement la tête. Non. Non. Je n’ai pas envie d’être bourré, juste pour qu’il devienne un ami. Mon problème ? En lui, en Romain, je voyais Ben. Ils se ressemblaient. Tout en étant différent.

Je ne répondais pas. Pas encore, pas maintenant. Je fermais un court instant les yeux, et relevais la tête. Je n’avais pas envie de rire. Je voulais … rentrer. Chez moi. Rester seul, et c’est tout. Je voulais juste ça. Et rien d’autre.

« Non. Ce n’est pas la peine. Ce n’est pas de ta faute. »

C’est de famille. Ahem. Ma gueule, oui, voilà. Je n’avais plus vraiment envie de rire. Tant pis. Je serais bien allé chez Tyler. Mais … Il est parti. Depuis un sacré moment d’ailleurs. Alors … Je me démerderais, hein !

« Allez, j’y vais. A bientôt, peut-être ! »

Je lui adressais un sourire, lui serrais la main, avant de me diriger vers la sortie du parc. Je ne me retournais pas. Ce n’est pas si grave, de toute façon. Je glissais une main dans ma poche, et sortis mon paquet de cigarettes. Puis mon briquet. Et hop ! J’expulsais la fumée de mes poumons.

Oublie, Alex. Oublie tout. Et surtout, arrête de faire ton masochiste. Une bonne fois pour toutes. Accroche-toi, ne tombe pas. Dance, chante, souris. Mais ne te laisse jamais faire. Ne te force pas à faire plaisir. Ne te cache pas. Laisse les masques par terre, ne les ramasse pas. Et tu verras. Tu verras comme tout semblera brusquement plus simple. Tu verras.

End ?

» Se détend sur la plage[Alexander]
» Un agréable moment...pas si sûr[Alexander et Molly]
» Voilà ce que je fais de mes soirées[Alexander]
» Une petite balade nocturne[Alexander Harper][Fini]
» La vengeance est un plat qui ce mange froid . || Alexander