♫ ich bin nich' ich wenn du nicht. pv bill

♫ ich bin nich' ich wenn du nicht. pv bill 14-6

Bill avait entièrement raison, comme toujours, cette ville est grandiose. Disons, à la hauteur de nos espérances à tous les deux. Nous n'étions arrivés que depuis très peu de temps, je ne sais même pas si une semaine s'est déjà écoulée à vrai dire. Entre les valises, et tous les papiers, j'avoue ne pas avoir pu profiter de la ville. Alors, c'était plein d'entrain que j'étais parti ce matin, laissant simplement un mot à mon frère. En parlant de lui, il faudrait que je lui dise. Mais dire quoi ? Non, c'était une mauvaise idée. Qu'est-ce que j'ai à perdre ? Lui, et rien qu'à l'idée de le perdre. Je me stoppais net dans la rue. Non, je ne pouvais pas le perdre, inimaginable ! Je repris ma route dans les rues de L.a. J'aimais déjà cette ville, et j'étais certain que l'on pourrait faire de grand chose. Arg, ce n'est pas possible d'être partagé à ce point entre l'envie inexorable d'être avec lui, vraiment avec lui & l'envie de grandir encore et faire de grandes choses. Si j'étais certain que les deux était possible, ce serait beaucoup plus simple. Je soupirais doucement dans mon kéfié. Oui, tout pourrait être largement plus simple, mais j'arrive toujours à tout compliquer. Tom Trümper, ouais, à croire que je ne pourrais pas changer. Mais lui, il a réussit. Il a, je ne sais pas comment, mais il a trouvé le moyen de me déstabiliser. C'est mon frère après tout, mais c'est autre chose encore, de bien plus fort, trop fort peut-être pour moi. Au début pourtant, c'était tellement simple : coucher avec des filles, essayer d'oublier alors qu'à chaque instant, je le voyais et j'avais envie de hurler son prénom. Mein Gott, je repense encore à lui de cette façon. Je me frayais un chemin entre un tas de personnes et regardais à gauche puis à droite, histoire de traverser. Je savais où j'allais, physiquement, mentalement étant un autre problème. Moins de bruit, moins de tout. Le parc. Je m'assis doucement sur un banc, fixant le paysage devant moi. Des couples. Je hais les couples, sérieusement. Pourquoi s'afficher aussi alors que les autres sont éperdument seuls ? La jalousie me hante, je sais. C'est pas moi de réfléchir autant. Je ne suis pas comme ça. Je suis un matcho, coureur de jupon et chieur au plus haut point. Alors pourquoi je perds l'équilibre à la moindre parole qui sort de sa bouche, aux moindres faits et gestes qu'il entreprend ou encore à la façon dont il envahie sans cesse ma tête ? En venant ici, je pensais que ça se tasserait, que ce n'était juste par que l'on était à la maison à ne rien faire. Et bien non.

« Je n'ai pas le droit de t'aimer, pas vrai ? »

Oh, si je continue à penser à haut voix, je suis mal barré. Bref, il faut que je fasse du tri : j'aime mon frère. Merveilleux ! mais je ne peux pas lui dire. Déjà, premièrement, je vais me prendre le plus beau et cuisant râteau de ma vie & deuxièmement, si c'est pour qu'il me voit comme un pervers pédophile qui va lui sauter dessus quand on dort ensemble, je veux absolument éviter le carnage. J'ai, comme qui dirait, aucune solution et personne pour m'aider. À qui me confier ? Nos parents ? Non ! Nos amis ? Encore moins. Je suis seul et je n'ai pas la moindre idée de quoi faire, quelle attitude prendre. Une chose est certaine, je ne vais pas pouvoir garder encore longtemps ce secret pour moi.

« Allez Tom, ça va aller. »

Sur ces mots, je sors mon portable et envoie un sms pour dire à Bill où je suis, en lui demandant de me rejoindre. Je referme tout de suite mon portable. Que vais-je lui dire à la fin ? Et puis, si je feins l'ignorance, il va de toute façon s'apercevoir de quelque chose, non ? Ça ne fait que tourner et retourner dans ma tête. En fait, je crois que ce n'est pas le fait qu'il puisse me dire qu'il ne m'aime pas qu'il me fait vraiment peur, mais c'est parce que je ne veux en aucun cas qu'il ressente du dégoût pour moi, tout simplement. S'il ne m'aime pas, je veux garder la complicité que l'on a, notre lien entre frères, et rester éternellement avec lui. Le plus important, c'est qu'il soit heureux. Si ce n'est pas avec moi, ce sera avec quelqu'un d'autre, et je devrais malheureusement l'admettre. Je sors lentement une cigarette de mon paquet et l'allume. Je ne sais vraiment pas comment lui annoncer et c'est stressant au plus au point.

Invité

Voilà notre première vraie journée à Los Angeles. C’est vrai qu’entre les cartons, les montages de meubles, les coups de files pour savoir si tous c’était bien passé, on n’avait pas vraiment eut le temps de respirer. J’avais quand même prit un peu de temps entre deux coups de marteau, de regarder par la fenêtre pour voir la magnifique vu que nous offrait notre maison. Une vue d’ailleurs magnifique qui me donne la joie de prendre un bon cappuccino devant.

Cette journée là, j’avais décidé de faire la grâce matinée, après les efforts le réconfort, un réconfort à ma manière. J’ouvrais doucement mes yeux, mes cheveux qui cachait complètement mon visage et finit par tourner ma tête. Tom était déjà plus là, oui, nous dormons ensemble depuis notre plus tendre enfance, il faudrait d’ailleurs peut-être investir dans une deuxième chambre et un deuxième lit mais j’aime tellement dormir à ses côtés, sentir sa présence me réconforte. Je sortis très vite de ma rêverie en voyant que cela faisait déjà trente minutes que Tom m’avait envoyé un message. Je sautais alors de mon lit et fila prendre une douche qui ne dura même pas dix minutes, je pris le soin de me coiffer les cheveux et de me maquiller comme à mon habitude. En à peine vingt minutes j’étais déjà in prêt, et ça c’est un miracle.
Je me mis alors en route, préférant prendre l’air et y aller à pied même si j’étais pressé, j’avais dirons nous, fait un petite marche accéléré. Mes yeux se déposèrent alors sur lui, et sans plus attendre je me précipitais vers lui légèrement essoufflé.

-Salut ! Désolé mon lit m’a retenu prisonnier !

Pas de réponses et pas de Bill à l'horizon. Si ça se trouve il est sorti sans son portable pour faire les boutiques. Hum, fort probable mais bon, le silence me fait stresser davantage. Une fois la première cigarette terminée, je voulus prendre mon paquet et puis, non. Si je continuais à stresser, je finirais mon paquet. Je fermais un moment les yeux en m'appuyant contre le dossier du banc. Me détendre. C'est aussi pour ça que l'on est venu, ou moi au moins. Non pas que L.a soit plus calme que chez nous, mais disons que c'est le fait de ne plus avoir les parents sur le dos et enfin être juste nous deux. Le rêve, vous n'imaginez même pas combien de temps j'ai attendu cet instant. L'impression d'être libre, pouvoir partir avec la personne que l'on aime ... je m'égare. Les yeux fermés, je fais l'impasse de tout. Le bruit des voitures non loin ne m'atteint même plus. J'aimais tellement le fait qu'en se concentrant, faisant le vide, tout peu s'évaporer ... tout sauf ces pas qui se rapprochent. J'ouvrais doucement les yeux pour me retrouver devant Bill. J'élevais doucement les yeux vers lui quand il me présenta son excuse. Je ne pus m'empêcher de rire.

« Ton lit t'aime plus que moi apparemment ! »

Je souris simplement et tapote la place à côté de moi.

« Content que tu sois venu. »

Oui, j'étais vraiment heureux qu'il soit là. Je n'avais pas oublié ce que je devais lui dire, mais il me fallait justement le temps de réaliser qu'il est là. On pourrait croire qu'avec toutes ces années, je m'étais habitué, mais j'ai l'impression qu'il est encore un rêve, un magnifique rêve si je peux me permettre. Je le regardais un petit moment, puis regardais mes pieds en mettant mes mains dans les poches de ma veste.

« Il fait froid aujourd'hui, tu ne trouves pas ? »

Yaha Tom, mauvais plan, il va comprendre qu'il y a un truc qui cloche. Bon, tant pis. Mon regard se posait encore sur lui. Je ne comprendrais jamais pourquoi mon cœur bat de cette façon. De la mauvaise façon ? Dans un sens oui. Je n'avais jamais vu de ma vie un frère ou une sœur aimé son propre frère ou sœur, et surtout pas un jumeau aimé son jumeau. C'est insensé, mais pourtant, c'est vrai. Je m'étais souvent demander si ce n'était pas juste l'amour fraternel que je lui porte, celui du grand frère qui veut protéger son petit frère. Mais tout retombait toujours à la même conclusion. Je l'aime, d'Amour ♥

Invité

Je repris alors tout doucement ma respiration ne le lâchant pas de mes deux yeux. Je n’aurais jamais pensé que je pouvais me presser autant pour mon frère, mais j’avais un peu peur qu’il parte si il ne me voyait pas arrivé, trente minutes d’attente c’est déjà pas mal. Je regardais sa main qui me demandait de m’assoir à ses côtés, ce que je fis sans plus attendre me rapprochant de mon frère le sourire aux lèvres. Je soupirais légèrement en regardant le tat de monde autour de nous et me mit-à rire légèrement en entendant sa phrase. Mon lit et moi une grande histoire d’amour c’est vrai mais je doute qu’il m’aime plus que mon frère et moi je n’aime pas plus mon lit que Tom.
J’ouvris mon sac à main pour y sortir mon paquet de cigarettes et mon briquet, avança cette au près de mes lèvres pour la coincer entre celles-ci et l’allumer. Je rangeais tout ça et retira ma clope de mes lèvres en la prenant entre mon index et mon majeur. Mes yeux fixèrent alors mon frère étrangement, c’était surtout sa phrase qui était bien étrange. Il ne faisait pas si froid que ça, la météo avait annoncé quinze degrés le matin et moi avec mon simple t-shirt à manches courtes je regardais mon frère. Tom a toujours été plus frileux que moi mais là je pense juste que quelque chose ne va pas.

-Qu’est- ce qui ne va pas ?

Je me collais alors à lui pour le regarder droit dans les yeux essayant de savoir ce qui n’allait pas chez lui, si il était malade je l’aurais déjà ressentit mais là, c’était autre chose. J’affichais alors un petit sourire, de toute façon il savait très bien qu’il pouvait me faire confiance, je ne mange personne et je suis loin d’être la personne qui rapporterait tout au moindre petit truc.

Je ne pensais pas qu'il aurait couru pour me rejoindre. Lui qui n'aime pas le sport, je devais avouer être étonner et en même temps, ça me réchauffait le cœur de savoir qu'il l'avait fait pour moi, et uniquement moi. Hum, il vaudrait mieux que je me mette mes pensées de côté. Je souriais toujours. Il était tellement proche de moi, à mes côtés. J'avais tout à coup beaucoup plus chaud. Ce n'est pas bon d'avoir des bouffées de chaleur normalement, non ? Peut m'importe. Il est là. Et rien ne vaut ce moment partagé avec lui. Je le regardais sortir une cigarette et l'allumer. Il a tellement la classe, c'est affligeant *-* bref, il est beau pour faire simple. Tellement parfait. Aucune personne dans ce monde n'arrive à sa cheville. J'essayais de ne pas trop le fixer, histoire d'essayer au moins de passer inaperçu. Mais quand je sentis ses yeux posés sur moi, je tournais instantanément le regard sur lui. Ce regard, je ne le connaissais. Il faudrait juste que j'arrive à jouer la comédie, comme toujours, outre-passé mes sentiments.

« J'ai juste un peu froid, rien de grave. »

J'abordais toujours ce sourire. Je ne devais pas avoir la moindre hésitation quand je lui parle, il me connait trop bien. Il pourrait déceler même quand je lui mens, aussi nul menteur je suis. Quand il se colla à moi, me regardant avec des yeux perçant, je savais que ce serait une épreuve. D'abord, si mes yeux dérapent et se baisse sur ses lèvres, il comprendrait ou s'imaginerait quelque chose et ensuite, en parlant de celle-ci, elles s'étaient inexorablement rapprocher avec son visage. Douce torture.

« On dirait que tu m'analyses comme ça Bill. »

Je n'avais pas dit ça méchamment, mais plutôt pour ma protection personnelle. Non, ce ne serait pas aujourd'hui. Et puis, on venait d'arriver. Si c'est pour qu'il me mette dehors ou reparte, hors de question. On était venu à deux, on repartirait à deux dans tous les cas. Je soutenais son regard avec un immense sourire.

Invité

Je soupirais le regardant encore dans ses yeux. Apparemment il n’avait pas l’attention de me dire la vérité, pourtant on sait toujours tout dit en tant que frère, peut-être était-ce quelque chose de super secret que je ne devais pas savoir, mais personnellement je ne vois pas ce que ça pourrait être. Je lui fis un grand sourire. Peut-être avait-il mal dormit, il était bien bizarre avec moi en tout cas, j’ai d’ailleurs l’impression que c’est de ma faute qu’il est comme ça, rien que sa réaction venant de lui. Je soupirais alors encore une fois et me recula entièrement de lui croisant mes deux jambes ainsi que mes bras continuant de fumer.

-Tu sais tu peux tous me dire Tom, on est frère pour dernière nouvelle.

Ma réaction était peut-être un peu trop excessif, il avait surement ses raisons de « me faire la gueule » ou pas, je suis susceptible après. Je finis ma cigarette et la jeta par terre pour ensuite l’écraser avec ma chaussure. Je n’aimais pas voir mon frère dans un état comme ça, il était peut-être malade enfaite et je ne l’avais juste pas ressentit mais bon il ne me cacherait pas un truc aussi idiot.

-Sinon t’as bien dormis ?

Je préférais changé de sujet de conversation, si il avait quelque chose de grave à me le dire c’était à lui de me le dire et je devais en aucun cas le forcer de cet sorte. Je me mit à rigoler et sortis alors mon portable, le vibreur m’a toujours fait un de ses effets xp. Je répondis alors à un message, et le rangea de ce pas pour passer un petit moment avec lui, avec le déménagement on avait pas eut un vrai moment à nous deux.
Je ris intérieurement et posa discrètement mes deux mains sur chacune des côtes de mon frère et me mit à le chatouiller en rigolant. Si il ne voulait pas profiter de ce moment moi je comptais bien l’embêter.

-Aller arrête de tirer cette tête d’enterrement gros menteur. Dis-je en continuant.

J'avais tout gagné comme ça. Il boude maintenant ? Bill, si tu savais. Mais bon, je savais que ça ne durait pas longtemps, il ne peut pas me résister (a) moi non plus d'ailleurs, ça marche dans les deux sens. Je souris. Je savais parfaitement que l'on était frère, c'était justement ça le " problème ". Et puis, je n'avais jamais vraiment vu mon frère ni avec une fille et un garçon, donc si ça se trouve, il n'aimait pas les garçons. D'ailleurs, je ne savais même pas si j'étais attiré par la question. Enfin, la question ne se posait pas trop. Non, je n'aimais pas les garçons, mais je l'aime lui, juste lui.

« Je sais Bill. »

J'aurais mieux fait de me taire au final. Ce qui est fait est fait. Mes yeux suivaient ses gestes, jusqu'à remonter à ses prunelles. Changement de sujet, il valait mieux oui.

« Toujours bien avec toi. »

Un grand sourire sur mes lèvres et je le regardais intensément. Et sans m'y attendre, je sentais ses doigts me chatouiller. Je sursautais assez violemment pour glisser jusqu'au bout du banc et tomber par terre. J'étais complètement mort de rire.

« Bill, si j'étais toi, je commencerais à courir ! »

Je m'assis et le fixais un sourire pervers. Oui, si je l'attrape, je lui saute dessus. Pas dans le sens pervers du terme, mais je lui ferais payer ce qu'il venait de me faire. La vengeance est un plat qui se mange froid, mais il se réchaufferait à courir x) Je me mettais enfin sur mes pieds. Je lui laisserais juste quelques instants histoire de ne pas le rattraper tout de suite, ce ne serait pas drôle sinon ...

Invité

Je restais bien silencieux à sa réponse, il n’avait pas l’air d’être heureux que je lui dise ça, sa me tracassait un peu mais je ne m’en préoccupait pas, il était bizarre aujourd’hui, il y à des jours avec et des jours sans comme on dit et à mon avis aujourd’hui c’est un jour sans, il à dû pas si bien dormir hier soir, ou bien il sait levé du mauvais bien. Je soupirais encore une fois et le regardait.

Mes joues devinrent légèrement rose, rouge, moi aussi je dormais très bien à ses côtés, il était mon capteur de cauchemar car j’en fait jamais à ses côtés. Je lui fis un grand sourire, il ne me renvoya pas la question mais il devait déjà se douter de la réponse.

-Merci, moi aussi toujours avec toi. Je lui lança un grand sourire digne d’un Bill Trümper.

Je ne put alors m’empêcher d’éclater de rire en le voyant s’effondrer par terre, les chatouille restera toujours l’un de nos points faible. Je le regardais de haut pour voir si il ne s’était quand même pas fait mal mais à première impression il avait l’air en pleine forme, d’ailleurs je devrais plutôt me mettre à courir si je tiens à me vie car il ne va pas rester assis par terre comme ça très longtemps. Je connais mon frère sur le bout de mes doigts et à mon simple avis il va plutôt me faire payer ce que je viens de lui faire. Je repris alors un peu de mon sérieux et me mit alors à courir dans ce magnifique parc en rigolant, j’étais vraiment heureux lorsque je jouais comme un enfant avec mon frère jumeau.

J'explosais de rire en le voyant détaler. Un vrai gamin. Même si je dois l'avouer, je l'étais aussi bien que lui. On est frère après tout, c'est normal. Frères. Bref, ses paroles avaient le don d'être totalement rassurante, je ne savais pas comment il faisait. C'était comme s'il arrivait à m'envelopper dans un cocon, ou je ne vois que lui, lui et encore lui. Hayé, je reviens philosophe maintenant ! Je le regardais encore un peu s'éloigner et, en prenant mon baggy dans chaque main, je me m'y a sa poursuite. Bon, ok, il avait de la chance que mon pantalon me fasse défaut pour que prenne le temps de le remettre correctement. Quoiqu'il en soit, je n'eus pas tellement de peine que ça pour le rattraper et sauter sur son dos, pour qu'il s'écroule par terre.

« Gagné !! »

Je riais, tout heureux de mon triomphe et le retournais pour être, mon dieu je n'ai pas le droit d'y penser mais bon, à califourchon sur lui, mes fesses posés légèrement sur ses cuisses.

« Tu es prêt à subir ta punition mini Trümper ? »

Je ne lui lassais pas le temps de répondre et passais mes mains sous son t-shirt. Mes mains étant bien évidement gelées, je frôlais son ventre jusqu'à atterrir sur ses côtes et entreprendre ce qu'il m'avait fait il y a quelques instants.

« Ha ha ! »

Je prenais un plaisir fou à faire ça et je devais avouer que j'aimais cette complicité. J'espérais simplement qu'il ne gigoterait pas trop sous moi, ça pourrait devenir gênant. Je pourrais toujours parader et dire qu'il y avait une fille mignonne plus loin, mais sachant que je le fixais, ça ne serait pas crédible du tout. Je continuais mes chatouilles en riant moi-même. Tel est prit qui croyait prendre !

Invité

Je sentais à grand pas mon frère se rapprocher de moi, même si il à un grand handicape qui est de devoir tenir son baggy trois fois trop grand pour pas qu’il tombe, il cour quand même plus vite que moi. Il a toujours été plus fort que moi en sport. Je sentis alors quelqu’un me foncer dedans et je me retrouve alors par terre, sur l’herbe du parc, mon frère sur moi. Je ne pus m’empêcher de rigoler le regardant sur moi. Cela me faisait vraiment bizarre d’avoir mon propre frère assis sur mes cuisses, ce n’est pas le fait d’avoir un garçon sur moi de cette sorte qui me gêne vu que j’ai un penchant vers ces derniers mais mon frère, c’était vraiment trop bizarre. Un long frisson parcouru tout mon corps au contact de ses mains gelées sur mon torse, il aurait put très bien le faire par-dessus mon t-shirt, mais bon c’est Tom après tout.

-Non !!

À peine eu-je le temps de vraiment dire ce qu’il en était, je me tordait de rire, sentant tous ces chatouille sur moi. Je bougeais alors mes pieds dans tous les sens ainsi que mon bassin pour essayer de le faire tomber ayant du mal à respirer à force de rigoler.

-C’est bon !!! Dis-je entre deux rires complètement plié en deux.

Ah, le doux goût de la victoire (H) enfin, je fus un peu obliger d'arrêter contre moi sa torture vu que la façon dont il bougeait aller un peu trop m'exciter si ça continuait. J'enlevais rapidement mes mains de sous son t-shirt. Un sourire victorieux, ouais, je me sentais tellement bien d'avoir prit le dessus sur lui. Je me penchais doucement vers lui et lui chuchotais.

« Avoue que je suis le meilleur mon mignon. »

Je m'écartais de lui en riant. Tom resterait Tom, et oui. Égal à moi-même, comme toujours. Je restais assis sur ses cuisses à le regarder. En fait, dans ma tête, le " tilt " de 'c'est ton frère et tu n'as rien à faire sur lui de cette façon' n'avait pas fonctionné, donc pour moi, c'était presque normal.

« Tu as réchauffé mes mains quand même, merci ! »

Je le regardais. Une violente envie de lui sauter dessus. Calme toi Tom, ça va aller >_< Imaginez la personne de vos rêves allonger en-dessous de vous, vos bassins presque superposés ... Je respirais un grand coup, secouant un peu la tête pour me vider de tout. Je n'ai pas le droit, je n'ai pas le droit et pourtant, il est ... craquant !

Invité

Je lui fis un petit sourire et fus enfin soulagé lorsqu’il arrêta enfin se supplice. Je pouvais à présent respirer tranquillement. Un petit rire s’échappa de me bouche à son chuchotement et lui tapa gentiment le torse, il se prenait pour qui celui là ? Tom restera vraiment Tom, matcho, vantard et encore pleins d’autres jolis défaut. Je me leva légèrement pour lui faire un petit bisou sur la joue et le poussa par terre pour pouvoir me relever. Je tapota mes fesses à l’aide de mes deux mains pour pouvoir enlever toute cette herbe qui avait collée sur mon pantalon et lui fit un grand sourire en l’aidant à le relever, le tirant en y mettant toute ma force.

-Tu n’étais pas obligé de m’écraser tu sais. Dis-je en riant.

Je me remis à faire deux trois petites chatouilles puis arrêta d’un coup préférant garder la vie saine et sauve. Je leva mes deux bras muni d’un grand sourire pour lui prouver mon innocence et me mit à marcher, à tourner à sauter dans le grand parc.

-J’aime Los Angeles !! Je me sens revivre Tom, je me sens si bien !! Rien de mieux pour commencer une nouvelle vie tu crois pas ?!

Je me stoppa devant lui et fit un grand sourire puis soupira d’aise, profitant dela légère brise de vents qui caressait mon visage ainsi que mes cheveux.

Il n'admettrait jamais que je suis le meilleur, tant pis, mon égo en prend un coup, mais pas besoin de lui pour le savoir. Et puis, du moment que je l'entends et le vois rire, c'est plus bénéfique au final. Des fois, je me demandais même comment il arrivait à me supporter, et aujourd'hui encore. Mais bon, tout le monde à ses défauts, la personne que l'on aime est la perfection à sa façon, même si les autres peuvent voir un milliard de défauts impossible à supporter. Bill est ma perfection, tout simplement. Je le regardais se lever et s'essuyer. La vision de ses fesses, heureusement que je ne suis pas cardiaque x) Je me relevais avec son aide et le remercie en souriant.

« Han ! dis de suite que je suis gros ! »

Je lui tirais la langue. Nan mais oh -____- Je me crispais en sentant ses mains. Il veut mourir en fait. Ne pas rire, ne pas rire. Bien heureusement, il ne continua pas longtemps sachant que sinon sa fin serait si proche qu'il n'aurait pas le temps de courir cette fois-ci. Il a de la chance d'être mignon, sinon je prendrais son sourire rempli d'innocence pour de la provocation. Je le regardais sautiller partout. J'étais content de le voir comme ça, il n'a pas changé. Si, bon, il est plus grand que moi, mais y'a toujours cette partie d'innocence dans ses yeux et de spontanéité dans ce qu'il fait.

« Oui, c'était la meilleure idée et le meilleur choix que l'on est fait. »

Il s'arrêtait d'un coup devant moi. Huum, ce sourire et ce soupir, je ne pourrais jamais m'en passer. Il a ses défauts mais au final, ils lui vont très bien ces petits trucs qui font que c'est mon double. Avec le vent, ouais, je voyais encore cette personne pour qui je craque totalement. Dieu si tu existes, aide moi, parce que là, si je pouvais connecter mes lèvres aux siennes, ... Je souris simplement et fis un petit " bisous esquimo " avant de me tourner.

« Tu veux marcher un peu ? » lui demandais-je en pointant un bout de chemin.

Invité

Mon frère devait me prendre pour un fou mais il avait l’habitude car voilà déjà vingt et une petite année qu’il me supporte et que je supporte aussi ses âneries qui au final me font bien rire, je peux d’ailleurs plus m’en passer. L’idée que j’avais eu de déménager à Los Angeles était très bien, espérant au moins se faire accepter dans l’université et peut-être aussi pouvoir monter notre propre groupe de musique, j’ai de la motivation et de l’ambition et un jour croyez moi ou non j’y arriverais avec mon double, que sa vous plaise ou non xp. J’avais de la chance d’avoir un frère qui me suis partout ou je vais et qui m’adore autant, une relation comme ça, aussi fusionnelle est très rare même dans les jumeaux et pour rien au monde je changerait ma vie. Je remuais mon nez après ce petit bisou esquimo, je me rendais compte que nos nez était tout de même un peu froid.

-Mais non t’es pas gros !

Je ris et le lui prit son bras pour me mettre à marcher à ses côtés mettant ma main dans l’une de ses poches, fouillant légèrement, on ne sait jamais si il cache des trésors.

-Oui, avec plaisir. Je marqua un temps de pause le temps de regarder ou plutôt d’admirer les horizons avant de reprendre. Il fait frai quand même, mais sa va on à beau soleil !

Je riais à sa façon de remuer son bout de nez. Quand je vous disais qu'il est parfait ! Enfin. Nouvelle vie, nouveau départ. J'aurais bien aimé que ce soit le véritable départ auquel je crois depuis bien des années, mais bon, je me contenterais de celui-ci. Le principal pour moi, c'est d'être avec lui. J'avais l'air d'un grand frère embarrassant mais bon, le jour où il n'a plus besoin de moi, je devrais m'éloigner. Rien qu'à cette idée, j'en frissonnais. Il faudrait que j'admette la réalité. S'il veut avoir une famille, ou rien qu'une personne avec qui partagé sa vie, il faudrait que je mette en retrait, même si je serais vert de jalousie pour cette personne.

« Il manquerait plus que ça ! »

Je ris avec lui et le laissais prendre mon bras, pour ensuite mettre sa main dans ma poche. Je sentais déjà la poche bouger. Le curieux, heureusement que je n'ai rien dans celle-ci, alléluia. Non pas que j'ai quelque chose à cacher, mais bon, sachant que je me balade toujours avec un préservatif ; bah oui, ne sait-on jamais (a) ; il serait aller encore me poser des questions. Résultat, dans cette poche rien du tout et dans l'autre, mes cigarettes, un briquet et une capote.

« Ça fait du bien, ça change du soleil d'Europe. »

Je levais doucement les yeux. Oui, c'était vraiment plaisant d'être ici. Le décalage horaire avait été un peu bizarre à comprendre, pour moi en tout cas entre les 'là-bas, il est' et les 'ici il est', je ne savais même pas pendant deux jours exactement l'heure. Mais bon, on était maintenant dans cette ville et avec la détermination de mon frère, ainsi que la mienne, on arriverait sûrement à se faire une place à l'université, avec les gens et la musique. " Les rêves ne sont pas fait pour être raisonnables " mais on peut toujours y arriver (;

Invité

Je sentais qu’il n’y avait rien dans sa poche, une grande déception pour moi, j’aurais bien aimer découvrir un grand trésor. Je lui fis un grand sourire et vint prendre son autre bras et m’installer de l’autre côté en y mettant ma main dans sa poche. J’en sortis ces quelques petits trésors en rigolant et me recula de lui pour ne pas qu’il reprenne ce que je venais de lui piquer, j’avais le droit d’explorer après tout, mon âme de curieux à prit le dessus qui puis-je.

-Oui c’est sûr, et sa fait du bien. Dis-je en souriant pour lui répondre.

Je lui piqua alors une de ses cigarettes, l’alluma avec son briquet et regarda son préservatif, je mettais utilisé de tous mais je ne pense pas pouvoir m’en utiliser, je continuais de rire et juste parce que ça va l’embêter je le mit dans la poche de mon jean le regardant du coin de l’œil m’approchant tout doucement vers lui.

-Merci Tom. Je ris et me replaça à ses côtés.

-Monsieur veut coucher avec des anglaises ?

Comme si je ne m'en étais pas douté. Je le sentais venir qu'il allait vouloir vérifier si je n'avais rien du tout dans les poches. Enfin, c'est rien non plus d'extraordinaire. Pour la clope, pas grave, je lui en volerais une plus tard et puis de toute façon, c'est pas avec une en moins que je vais pleurer. S'il m'avait piqué tout mon paquet, oui, il y aurait eu la Troisièmes Guerre Mondiale. Je le regardais allumer sa cigarette et tenir le préservatif entre ses doigts. Si tu savais Bill le nombre de fois où je t'ai imaginé avec ça - Tom, tu n'es qu'un sale pervers. Je me mordais l'intérieur de ma joue. Par contre, je fronçais les sourcils en le voyant le mettre dans son jeans. Une clope ça va, mais pas une capote. Je veux bien prêter mais là, ça passera pas. Et il me remercie encore --'

« Pourquoi pas, je verrais si elles sont plus douées que les européennes, je manque d'entraînement. »

Je lui fis un petit sourire et plongeais ma main dans son jeans en récupérant le bout de latex.

« Je vais marquer " Tom " dessus hein. Si tu es en manque, tu en achètes et je suis sûr qu'il y a un tas de monde qui t'aidera. »

Grand sourire à la rescousse. J'avais dit ça juste pour lui lancer un pique. C'était ça, ou je gaffais et risquais de sortir une connerie comme j'en sors si bien d'habitude. Je remis mon précieux objet dans ma poche et pris à mon tour une cigarette. En plus, une parfumée, même en amour, je suis trop égoïste pour donner ça. J'inspirais doucement la fumée et mis doucement mes mains dans mes poches. Pas question qu'il me la reprenne, je le vois venir.

Invité

Tom ne changera donc jamais, il aimait coucher à droite et à gauche et essayer de se stabiliser était comme trop dure pour lui, je me demandait même parfois si il avait un minimum de respect en vers les filles, pour coucher avec elles et le jeter le lendemain, il à bien de la chance que je ne sois pas à leurs place sinon il s’en aurait bouffé des tartes et même pire. De toute façon je lui ai toujours dit que je trouvais bête de faire ça, je suis tout le contraire de lui moi, je préfère avoir un relation stable avec une personne avant de coucher avec.

-Tom t’es pas possible.

Je continuais alors de fumer et lui laissa reprendre son bout de latex qu’il tenait temps. Ses paroles me faisaient bien rire. Moi en manque ? C’est vrai que je ne fais pas l’amour très souvent , dirons nous que j’ai d’autre préoccupation même si parfois ça peut faire du bien, mais de là à être en manque et coucher avec quelqu’un comme ça sous prétexte que peut-être quelqu’un voudrait de moi. C’est vrai, peut-être que je devrais me lâcher un peu plus.

-Je suis pas en manque Tom ! Je ne pense pas qu’à sa, je suis pas comme toi frérot. Dis-je en souriant. J’étais habitué qu’il couche au moins avec une fille à chaque soirées, mon frère est comme ça et je l’aime comme ça figurez vous.

Je préférais qu'il me voit de cette façon de toute manière. Si je lui dis un jour " j'ai rencontré la personne de mes rêves ", il serait encore capable de rire et moi, j'aurais l'air doublement con vu qu'il n'y croira pas et je ne pourrais même pas lui dire que cette personne, c'est lui en fait. Oui, il valait mieux qu'il est cette image, aussi vrai soit-elle, entre nous. Je rigolais intérieurement. S'il savait pourquoi je coucherais à droite et à gauche, il serait sur le cul. Quand il prit la parole, je ne pus m'empêcher de rire. Si tu savais petit frère ... Je repris mon sérieux et continuais de fumer tranquillement en le regardant.

« Pourtant, tu arrives à me supporter. »

" Comme toi ", il manquerait plus que ça aussi. J'aurais bien aimé sa raison s'il était " comme moi " justement.

« D'accord, d'accord, tu n'es pas en manque ... C'était quand la dernière fois ? Hum, tu vas encore me sortir que je ne pense qu'avec mon entrejambe, c'est ça ? »

J'avais l'habitude maintenant de ce genre de phrase. Faut juste sourire et laisser passer au-dessus.

« Tu devrais avoir remarquer que depuis que l'on ai ici, je n'ai absolument rien fait.»

Je lui souris de toutes mes dents. Je sentais déjà qu'il avait de quoi me donner tort mais bon, c'était juste histoire de me rendre un brin innocent. On peut toujours rêver n'est-ce pas ? De toute façon, je ne savais pas vraiment si je continuerais comme avant. C'était vrai. Je voudrais bien changer, mais qui y croirait réellement ? Quand on vit vingt-et-un ans d'une façon, tout changer parce que c'est ce que l'on aurait du faire depuis le départ, les gens n'y croient pas. Dommage d'ailleurs ...

Invité

Oui, j’arrive à le supporter, parfois je me demande comment je fais, en vrai, si il ne serait pas là pour moi tout le temps je ne sais pas vraiment comment je pourrais vivre. Même son esprit pervers me manquerait, je ne sais d’ailleurs pas comment je ferais le jour où il construira une famille, devoir lui dire au revoir, même si pour le moment il couche à droite et à gauche je sais qu’un jour il tombera amoureux, se n’est pas un insensible, il c’est juste créé une image rien de plus, il profite de sa jeunesse et il a raison.

-Parce je t’aime frérot. Dis-je en souriant.

Je finis alors ma cigarette la jeta par terre comme la précédente. J’aimais bien taquiner mon frère sur le fait qu’il pense qu’avec son entre jambe, qu’au sexe en gros, il avait prit l’habitude mais il sait que je plaisante et j’essaye aussi de ne pas trop en abuser. Je lui souris encore et le poussa gentiment avec mes hanches.

-Ma dernière fois ? Hum…je ne sais pas, il y à trois ans…Je lui fis un petit sourire gêné, il me battait haut la main dans ce niveau là. Hum…moui exacte ! Je ris légèrement.

Ces derniers temps on avait pas eut énormément de temps et la seule chose qu’il le préoccupait c’était de baiser, non mais j’y crois aps. Je savais très bien que c’était aussi sa manière à lui de provoquer, de me taquiner, je suis bien plus important que toutes ces autres filles.

-Normale, tu étais bien trop occupé à rester ton génialisime frère. Dis-je en faisant le plus beau battement de cil de toute ma vie.

Un soupir non contrôlé à sa phrase. Non pas que je ne le crois pas sur ses sentiments, mais c'est juste que si je lui dis la même chose, ce ne sera pas les mêmes sentiments qui rentrent en jeu. Je souris simplement et bêtement. " Je t'aime ", ça parait anodin comme phrase, pourtant elle prend un sens très différent selon les gens. Si je lui dis " merci de m'aimer " ça ferait con, donc je préférais me taire, pour une fois. Je finis ma cigarette quelques secondes après lui et il me poussa doucement avant de prendre la parole. Pour le battre, ah oui, quand même. Je pensais qu'il y avait une ou deux fois où il l'avait fait sans me dire, mais non. Comment il fait d'ailleurs. Il m'étonnera toujours.

« Trois ans ... »

Je me retiens de rire. Il n'y en a qu'une que je plains : sa main droite xD Bref, je ne vais pas le chercher plus, j'en avais assez fait pour l'instant. Je le regardais parler. Bon, ok, c'est vrai que je préférais largement être avec lui que d'aller baiser autre part.

« Oui, enfin, de là à dire que tu es " génialisime " ... »

Avant qu'il n'ait pu répondre quoique se soit, ou me frapper ça fait longtemps, je le prenais lentement contre moi.

« Je rigole, tu es parfait. »

J'essayais de mettre un certain détachement, mais bon, ce n'était pas facile quand on le pensait de tout son cœur. J'étais bien là aussi, contre lui, mais je desserrais vite cette étreinte.

Invité

Je tirais une drôle de tête comme si je m’apprêtais à le bouder. Je savais bien qu’il avait une grande envie de se fiche de moi car cela faisait un bon bout temps que je ne l’avais pas fait, moi sa me gênait pas tant que ça de n’avoir rien fait, quoi que par moment j’aimerais bien. Bon ce n’est vraiment pas mon genre de penser à ce genre de chose, il faut que je me reprenne. Je toussota légèrement et le poussa encore une fois en l’entendant.

-Je suis génialisime.

Je ris une nouvelle fois et me serra bien contre lui en posant ma tête dans le creux de sa nuque, je me sentais tellement protégé à ses côtés, un petit soupire d’aise, encore un et oui puis je leva mon regard sur lui et prit plutôt un air désespéré en me reculant un tout petit peu de lui.

-N’exagère quand même pas Tom --’

(Désolé c'est très petit >.<")

Bill plein d'assurances. C'est vrai, il est génial et même plus, mais bon, je n'étais pas du genre à lui jeter des fleurs. Non, je préférais le faire à moi-même, question d'habitude, même si je ne pensais pas le moindre mot que je m'autoproclamais. J'entendais son rire tout proche de mon oreille et le pris bien contre moi, profitant de rester sa peau et son parfum. J'aimerais beaucoup être plus souvent dans ses bras, mais je n'étais jamais du genre à prendre dans les bras et puis, à faute de devenir parano, j'avais encore peur qu'il devine.

« Oui, tu l'es. »

Je souris et fus parcouru d'un merveilleux frisson en sentant son petite soupir de bien être. Il était heureux, ou du moins, il avait l'air, c'est tout ce qui m'importe à ce moment. Son regard changea et il s'écarta à peine. Je me détachais lentement de lui, profitant de chaque seconde et lui ébouriffais les cheveux.

« Mais si ! Si maman le dit toujours, c'est que ça doit être vrai. »

J'arrêtais de lui triturer les cheveux et admirer le résultat. Il allait me tuer. Pas grave, si je meurs de ses mains, ce serait encore la plus belle des morts pour moi. Je ris et mis mes mains devant ma bouche.

« Pas fait exprès ? »

Je continuais de rire. Il était tout bonnement magnifique mais je sentais que ma durée de vie allait dépendre du fait qu'il me tue sur-le-champ ou s'il attend un autre moment plus propice. Je préférais ne pas trop le regard, mais plutôt me tordre de rire à ce moment précis.

(pas grave =D)

Invité

Je ne savais plus trop comment réagir à tous ces compliments venant de mon frère. Juste un tout petit sourire qui apparaissait sur mon visage et mes joues qui commençaient légèrement à devenir rouge. Je détestais par-dessus tout rougir, surtout devant mon frère. Il dit que maman à raison que lorsque ça l’arrange à ce que je vois. Je le poussa encore un peu et le regarda….toucher mes cheveux ! C’était bien la pire erreur qu’il pouvait faire. Mon sourire se transforma en un « je vais tuer fais tes prières ». Plus vite que la lumière je lui donna une claque sur l’une de ses joue, une claque pas bien méchante rassuré vous, mais qui fait tout de même un peu mal.

-Tu m’as décoiffer Tom !! T’es relou !!!

À l’aide de mes mains j’essayais tant bien que mal de me recoiffer faisant dos à mon frère. Je sentais de nombreux nœuds dans mes cheveux.

*qu’est-ce qu’il m’énerve >.<*

Tiens, on dirait que ses joues s'empourpraient à peine. Rêve Tom, il ne t'aime pas. Je soufflais doucement et souris, avant de voir son regard de tueur. Eum, je prie dieu, ou bouddha, ou n'importe qui qui peut me venir en aide là ! Je ne retenais du mieux possible de ne pas rire à sa pseudo claque. J'espérais juste qu'il ne comptait pas me faire mal, sinon c'était amplement louper. Je le regardais ensuite se retourner pour se recoiffer. Il a peur de quoi s'il est face à moi ?

« On me le dit souvent. »

Alors que je disais que lui faire face était une bonne idée, mes yeux eurent le malheur de descendre sur ses fesses. Dieu n'a pas entendu les bonnes prières apparemment, mais c'était un cadeau merveilleux. Le seul truc, c'est que je ne devais pas rester trop focaliser là-dessus. Je relevais les yeux m'approchais lentement de mon double qui me faisait toujours dos.

« Eum ... tu veux que je t'aide ? »

La logique humaine veut que l'on fasse quelque chose, que l'on ait fier de ça, mais que l'on veuille faire toute autrement la seconde d'après. Je le regardais encore démêler ses cheveux. Ce n'est pas que je m'en veux, mais c'est que ça doit faire mal. Je suis mal placé pour le savoir, mais bon, je compatis intérieurement. Je restais tout de même à quelques centimètres de lui. La mauvaise idée si je viens à être coller contre lui de cette manière, parce que c'est moi qui serait rouge et qui lui ferais dos dans ce cas-là.

» Bill Trümper | Finit|
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