Reste avec moi, je veux continuer de rêver <3 [Pv Tom]

Il rentrerait se soir. Je ne pourrais même pas lui en vouloir de faire la fête, aller voir ailleurs ... si, je lui en voudrais, mais pas pure jalousie. Je n'imaginerais même pas si j'étais à sa place, je serais mort de jalousie aussi, sauf que je l'aurais exprimé d'une toute autre façon. Je souris et frissonnais à son baiser dans mon cou. Il me ferait toujours autant d'effet. Sa dernière phrase avant de partir ... et pouf ! plus là. Je riais bêtement tout seul. Bon, je pense que j'avais quelques heures pour essayer de faire à manger. J'ai dit essayer. Bon, je devrais m'y mettre dès maintenant. Je marchais vers le frigo et l'ouvris. Des tas de choses, mais je ne savais même pas comment faire cuire les produits qu'il y avait.

" Je vais le tuer avec ce que je vais faire à manger "

Je soupirais et essayais de chercher un livre de cuisine. Flute, tous les bouqins devaient être avec maman --' bon, au filling ? Mauvaise idée, mais pourquoi pas. Je sortais du saumon, des légumes et de la viande. Allez Tom, tu peux le faire (h)

Une poele sortie, des petits bouts de pain de mie et une planche aussi, je commençais à faire des petits toasts - je me fais honte quand même >< - les posant sur une assiette, puis je coupais une tomate, en faisant attention à ne pas me couper, ainsi que ... un truc vert, ça doit être du concombre je crois que ça s'appelle comme ça xD Ensuite, je mettais la viande à chauffer, léèrement en flippe du fait que la cuisine allait prendre feu par ma faute --' Je regardais attentivement la poele et courrais chercher des pâtes pour sortir une seconde casserolle. Je mis de l'eau et les pâtes, du sel (prions que ce soit bon) et attendais le temps de cuisson, un oeil sur la viande, l'autre sur le reste, finissant ma salade dans un bol avec de la vinaigrette du frigo dessus.

Je voulais prouver à mon frère que je pouvais faire quelque chose. Ça serait une fierté personnelle et bien plus importante que celle que je traîne depuis tout petit. Je souris à cette pensée. C'était impressionnant tout ce que l'on pourrait faire par amour. Le plus dur dans ce sentiment, c'était de devoir renoncer à la personne que l'on aime parce que l'on a fait trop d'erreur dans sa vie. Je me demandais si lui pourrait avoir une famille. Grimace. Bon, je devais m'y attendre, mais c'était assez difficile de me dire une telle chose. À y repenser, j'aurais préféré mourir cette nuit, après notre magnifique soirée, ma vie aurait été totalement remplie, car j'aurais pu prouvé à l'homme que j'aime tout ce que je ressentais pour lui. Sauf que ce n'était pas si simple et après les rêves et les moments de bonheur, on doit se confronter à la vraie vie, la pire de toute.

Je fixais toujours la poêle et la casserole, regardant l'heure pour être dans les temps. Je me demandais où il était allé en ville. Bon, il faisait ce qu'il voulait non ? Ce n'était que mon frère. Un soupir sortit de ma bouche. Je n'arriverais jamais à accepter cette idée. Jamais. Je réduis la plaque pour la viande, pour ne pas la faire cramer totalement, et éteignis celle des pâtes, avant de les mettre dans une passoire, puis dans un bol. Je le posais sur la table, ainsi que la salade et l'apéritif. Je sortais deux assiettes, des couverts et des verres. Autant faire les choses bien, je mis du vin sur la table, souriant à l'idée d'un diner en amoureux, même si c'était tout l'opposé … dommage. Mais je devais respecter sa décision et je ne devrais pas lui en vouloir, c'était plutôt à lui de m'en vouloir à mort pour ce que je lui fais subir avec ma fille.

Je versais un peu de liquide dans nos deux verres, commençant légèrement à stresser. Je regardais l'heure. 19h pile. Il n'allait plus être très long j'espère. Je mis un sous plat et posais la poêle sur la table. Oui, j'en tremblais tellement ça m'angoissait de me retrouver encore une fois face-à-face avec lui. Est-ce que ce sera toujours comme ça ? Mes yeux suivaient la course que faisaient les aiguilles sur la montre, prenant place sur une chaise. J'entendis alors le cliquetis de la porte et sus que ça ne pouvais être que lui. Je me levais directement et le cherchais, pour arriver dans le salon.

« Bonsoir »

Je souris en le regardant poser les clés sur la table. Il s'était passé quelques heures, mais je crois que heureusement qu'il m'a dit de faire à manger, sinon je me serais morfondu sur moi-même >< Même si je ne lui aurais bien entendu pas dit, fierté encore et toujours à la con (h) Je restais dans l'embrasure de la porte, essayant de ne pas le mater … bon ok, je le faisais, mais faut pas m'en vouloir x)

Il sortit de la pièce en me souriant. Pourquoi Bill ? Pourquoi tu ne me dis pas que tu me hais de te faire mal ? De te compliquer la vie et foutre tous tes rêves en l'air ? Pourquoi tu es tellement fort à l'inverse de moi … Je clignais des yeux pour refouler mes larmes et apportais l'apéritif dans le salon, ainsi que les deux verres avec l'alcool. Je m'assis dans le fauteuil et l'entendis arriver. J'étais encore à camps, mais ça devait être encore pire de son côté, même s'il ne me l'avouait pas. Ce qui me fit énormément plaisir, c'était de voir son sourire en voyant ce que j'avais fait. Je devais l'avoir surpris, mais bon, s'il était content de ça, je l'étais aussi. Il me regardait et me fit un compliment, que je dus effacer un peu pour ne pas rougir. Il n'y avait rien entre nous à part la soirée dernière. Je souris un peu gêné et triste à la fois. Mes yeux se baladaient sur son corps que je connaissais tellement bien maintenant, encore plus qu'avant. Dire que je savais même qu'il avait un piercing au nombril maintenant ! J'aurais du attendre l'été pour ne voir oui, il ne m'en aurait sûrement pas parler. Comment fait-on pour aimer quelqu'un en sachant que ses sentiments ne pourront jamais être révélé au grand jour ? En sachant que cette personne nous échappera toute notre vie ?

« C'est normal. Et puis, ce n'est pas grand chose, disons largement moins que ce que tu fais pour moi tous les jours »

Je lui tendais un verre, effleurant sa main pour subir un merveilleux frisson. Non, je ne voulais pas jouer avec lui, simplement que j'avais besoin de ce contact, je ne voyais pas le mal et puis, il me dirait si ça ne lui plairait pas, il n'était pas du genre à se taire si quelque chose ne lui convient pas. Je levais mon verre. Dans ce genre de moments, on imaginerait bien si la situation avait tourné comme on l'aurait espérer, pouvoir dire 'à nous' et s'embrasser après en gardant ce goût doux d'alcool sur les lèvres. Sauf qu'il n'en était rien.

Je fronçais les sourcils. Lui ? Il n'avait rien fait pour moi ? La bonne blague. Je soufflais. Il se sous-estimais encore, et le pire dans tout ça, c'était que c'était uniquement de ma faute. Et là, je me sentais terriblement mal vis-à-vis de lui. Je vis ses lèvres bouger, mais sur un ton plus bas que je ce que je pourrais entendre. Je posais mon verre et me mis à califourchon sur lui, un genou de part-et-d'autre de ses cuisses, collant son front contre le mien.

« Je t'interdis de dire que tu ne fais rien pou moi et répète moi ce que tu as dit à voix basse »

Non, je ne rigolais pas du tout. C'était certain que dans la position où j'étais ... bref, je ne devais pas y penser. Je fixais le fond de ses yeux. Autant qu'il dise quelque chose, qu'il me le dise franchement et en face. Mon regard se perdait sur ses lèvres, mais remontèrent rapidement pour résister à cette douce tentation.

« Je t'écoute »

Je ne le lâcherais pas, il pouvait en être certain. Je posais mes mains sur le dossier du canapé, d'un côté et de l'autre de la tête de mon frère. Le plus inconfortable dans cette situation, ce n'était pas ce qu'il pourrait me dire, mais le souffle que je sentais contre mon visage, le sien, trop enivrant encore ...

Douce chamade qui battait dans mon cœur. J'aimerais tellement que tout revienne comme hier, toi aussi tu le veux Bill ? J'aurais tellement de choses à lui demander, et tellement peu finalement. Quelques mots. Je faisais des grands yeux. Il ne pouvait pas dire ça ! Il le pensait réellement ? Je me détachais un peu de lui, posant mes fesses sur ses cuisses. Un petit sourire se dessinait sur mes lèvres, signe que la situation était sous contrôle. Je pris ses mains dans les miennes sans quitter ce sourire.

« Tu ne peux pas dire ça Bill »

Il le savait que je n'étais pas d'accord avec lui, c'était pratique le fait de pouvoir savoir par moment ses pensées.

« Parce que sans toi, je n'aurais pas de vie »

Ça paraissait tellement logique. Je ne pourrais pas vivre sans lui, jamais. Il était ma moitié, mon bout de vie sans lequel la mienne n'avait aucun foutu sens. J'entrelaçais nos doigts lentement, regardant avec passion ce geste.

« Ce n'est pas toi qui me la rend difficile, mais les 'autres' »

Je ne voyais dans notre relation que du bon. Il avait été constamment là pour moi, toujours, à l'inverse de moi, alors c'était les 'autres' comme je disais qui m'éloignait des bonnes choses, pas lui, en aucun cas. Et ce n'était pas l'amour qui me poussait à le penser ou dire certain mot. Il était mon frère, mon jumeau, mon tout avant d'être la personne que j'aime et que je désire le plus au monde. Je ne pouvais pas quitter ses yeux.

mes yeux se fermèrent un instant quand je sentis son doigt sur mon visgage. Il me fait totalement craquer. Il serait vraiment toujours le seul à pouvoir me faire changer. Je rouvris les paupières à sa question, riant à voix basse. Si j'avais envie de l'embrasser ? Ce n'était pas une question à vraiment poser, sachant que oui, de toute manière j'en avais et j'en aurais toujours envie. Je m'approchais de son oreille pour lui laisser dans un murmure ;

" Bien sûr Bill, tout le temps, ce n'est pas pour te faire plaisir que je t'ai dit que je t'aime "

Je me remis sur le bord de ses cuisses et souris.

" Sauf que c'est toi qui décide "

Je m'enlevais de lui et m'assis à coté de lui. Ni trop proche, ni trop loin, prenant mon verre et buvant doucement. Je le regardais de temps en temps. J'aimerais vraiment l'embrasser, que tout soit comme cette nuit, bercé de 'Je t'aime' mais ce n'est qu'un rêve ...

Mon verre disparu de ma main sans que je ne comprenne vraiment pourquoi. Certes, j'avais vu le sourire de mon double, mais je n'aurais pas vraiment pensé – aussi pervers sois-je – qu'il viendrait m'embrasser, un baiser si passionnel et rempli d'envie, puis de me retrouver allonger en-dessous de lui, sentant ses cuisses me bloquer. Franchement, oui, cette vision était totalement orgasmique o même si je n'allais pas le dire comme tel (a) Ses lèvres m'avaient tellement manqué, je ne m'imaginais pas vivre sans ces gestes entre Bill et moi. Il était vraiment parfait, je n'aurais jamais dit sinon que mon plus beau cadeau d'anniversaire c'était lui, sauf qu'il était peut-être trop parfait pour être avec moi ? Ses lèvres m'échappèrent mais les mots qui les remplacèrent me firent chaud au cœur. Je souris en entendant sa maladresse et me redressais pour chuchoter.

« Tu t'es cramé Bill … »

Un merveilleux sourire pervers et je l'embrassais sur ses lèvres. Il m'aimait, je le savais, mais qu'est-ce que j'aimais quand il se répétait. Il ne réagirait pas ainsi s'il ne m'aimait que 'bien' comme un frère. Son corps refuserait de céder à ce qu'il me fait si c'était le cas, sauf qu'il m'aimait en amour et je dois l'avouer que je ne m'y serais jamais attendu avant cette nuit.

Situation plaisante, même si elle pourrait très vite tourner autrement. Esprit pervers, le retour (a) Comment ne pas désirer au plus haut point la personne que l'on aime ? Mentalement et physiquement, bien sûr. Il était tout ce que je cherchais et ce dont j'avais besoin, et je pourrais nettement me satisfaire ce que qu'il m'offrirait. Je le suivais des yeux, le regardant avec envie boire. Je tuerais pour être à la place de ce verre, toucher ses lèvres encore. Un long frisson me prit, ainsi qu'un gémissement non voulu, en sentant ses mains pas très chaude passées sous mon haut. Mon bas de ventre avec ses mains, plus le fait qu'il rit et me fixe, plus encore le fait qu'il se lève d'une manière tout à fait sexy les lèvres, me trahit en réagissant comme il doit réagir. Pour le moment, ce n'était pas encore une 'grande catastrophe', mais je sentais déjà le délicieux picotement me tenir en haleine. Pour ce qu'il venait de dire, on était deux, sauf que c'était moi qui lui faisait mal. J'eus droit à un baiser, que je prolongeais, l'enfermant dans mes bras pour totalement le mettre sur moi. Je léchais doucement le contour de ses lèvres, les yeux fermés. Cet amour allait nous tuer tous les deux alors, Bill, mais tant que je suis avec toi, tout va bien.

Mes mains, posées à plat dans son dos, chutèrent vers ses fesses. Tom resterait Tom, il ne faut pas douter là-dessus, mais ce n'était pas autant pour le fait que j'aimerais l'acte, si Tom, tu le veux --' bon ok, aussi, mais je voulais sentir que tout son corps m'appartenait à moi, rien qu'à moi. Jaloux possessif, j'assumerais toujours certain défaut tant qu'elles me rendent heureux … et la personne pour qui je les éprouve aussi, bien sûr.

Je n'avais pas le droit. Je le savais pourtant, mais comment résister quand la personne que l'on aime vous aime aussi et veut tout ce que vous voulez avec la même volonté ? Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder, n'est-ce pas ? Sauf que j'avais voulu trop jouer, trop céder et pas assez résister et j'étais maintenant séparer, de façon invisible et visible à la fois, de celui que je désirais depuis tant d'années. Si je pouvais tout recommencer, je le ferais sans hésiter et je réfléchirais un peu plus avant d'agir. 'It's too late'. Ses lèvres m'échappèrent, comme elles le feront systématiquement dorénavant. Les mains de mon frère partirent mais je voyais dans ses yeux qu'il attendait la même chose que moi. Chose que l'on ne fera pas. Il se rassit à côté de moi, et je fis de même. Mon regard cherchait les yeux de mon double, qui me fuyaient évidemment.

« Ce n'est pas à toi d'être désolé, c'est ma faute, et tu le sais très bien »

Je vidais mon verre et me levais.

« On va manger ? Sinon ça va être froid et je vais avoir fait tout ça pour rien »

Pouvoir être aimer tout en étant profondément détester, je supposais que c'était ce que ressentais mon double. Mes excuses quant au fait de l'oublier me paraissaient bien pitoyable comparé à l'amour qu'il aurait pu me donner. Et d'une autre part, si l'on était sorti ensemble, il suffirait d'un moment d'égarement pour que je lui brise totalement le cœur, de façon irréparable …

Un sourire, celui de mon frère. J'aimerais tellement pouvoir lui sauter dessus, revenir à la nuit dernière pour recommencer encore et encore à lui prouver que je l'aime vraiment et que ce n'est pas juste quelque chose de passage. Je le regardais avancer vers la cuisine, en espérant que ce que j'ai fait lui plaise, sinon ça sera la dernière fois que je ferais à manger (a) et non ! je n'ai pas dit que je le referais, juste que ça pourrait être envisageable avec mon bon vouloir dans le futur. Il me demandait ce que j'avais fait. En bon gentleman (héhé xD) je lui reculais la chaise pour qu'il s'assoit, puis seulement après, je pris la parole en m'asseyant en face de lui.

« Alors : salade de tomate et … concombre, ça doit s'appeler comme ça , pâtes et viande »

Bon, ce n'était pas quelque chose de totalement extraordinaire, mais bon, c'était déjà ça. Je pointais à chaque fois ce que je disais avec mon index. Je reposais ensuite ma main sur la table.

« Je te sers quoi ? »

J'étais prêt à tellement de choses pour lui, mais est-ce qu'il s'en rendait compte ou est-ce qu'il allait camper sur sa décision pour toujours ? La douleur revenait, effacer quand je souris. Il faudrait que j'accepte le rôle de grand frère pour une fois, et ne pas le laisser comme je l'ai fait. Si seulement tout pouvait être autrement. Ce soir ? Hum, je pense que j'irais dormir sur le canapé, ce sera peut-être mieux pour nous deux. Je n'avais pas envie de faire des avances, qu'il cède ou pas, et qu'il s'en veuille ou qu'il pense que je le prends juste pour une conquête de plus … alors qu'il était largement plus que ça, depuis vingt-et-un ans.

Il avait l'air totalement sur la Lune, à me fixer comme si j'étais la septième merveille de monde – ce qui n'est pas faux en soit (H') – hum hum. Je n'y fis pas trop attention, attendant sa réponse … réponse qui me fit sourire plutôt perversement. Sauf qu'il ne me regardait pas. Mon pied allait malencontreusement à la rencontre de sa jambe, insistant mon regard vers lui. Capter ses yeux ne fut pas difficile du tout, dans le cas où je lui faisais ouvertement du pied. Je m'humidifiais sensuellement les lèvres – des heures et des heures d'entraînement (a) – et posais ma tête sur le creux de ma main, le bras sur la table.

« Vraiment de tout ? »

Je soutenais toujours ce regard empreint à une perversité affligeante et remplie de milles et unes idées, avant d'enlever mon pied et revenir au calme. Je n'avais pas le droit de faire ça –' C'était tellement le bazar dans ma tête. Je pris le bol de salade et lui en servis, puis me servis à mon tour, et fis pareil avec les pâtes et la viande.

« Coca ? »

C'était certain que c'était une question banale comparée à celle que je lui avais sorti il y a quelques secondes à peine, mais bon, on va dire que mon esprit de 'pervers' rôde bien trop prêt par moment et que c'est facile de lui céder, surtout avec des phrases où je peux comprendre toutes sortes de sous-entendus.

La vague de chaleur merveilleuse qu'il arrivait à me faire ressentir vint en moi en entendant ses mots. Pourtant, je voyais qu'il ne me regardait pas. Je lui faisais tellement peur que ça ? Sûrement la peur de ne pas me résister … mais cette peur était partagée. J'essayais de capter son regard, mais mes espoirs furent vain. Tant pis, j'y arriverais, juste parce que je veux qu'il soit connecté à moi, même s'il était totalement en rentrant dans mon jeu. Mauvaise idée au passage, surtout dans ce jeu précisément, mais pourquoi pas, c'était tentant de voir jusqu'où ça pourrait aller et jusqu'où lui ira. Il riait, mais s'il l'avait dit, c'était bien qu'il le pensait. Bill Trümper, il me fera perdre la tête. Je repris le cours de la réalité quand il me dit qu'il voulait du coca. Question bête, vu que ce n'est que ça que lui, et moi d'ailleurs, buvons – à part la vodka aussi (a) – mais bon, c'était histoire de parler un peu. Pour une fois que c'était moi qui parlait, il ne pourra pas me dire que je ne fais pas d'effort (h) Je servis donc deux verres de coca et, sans le lâcher des yeux, je repris la parole.

« Et par quoi veux-tu commencer ? »

S'il me sors 'toi', je lui sauterais dessus ^^' En espérant qu'il est comprit ça et qu'il ne dérape pas, sinon adieu le repas, et bonjour le sexe … *-* Hum hum, je devais me calmer, sinon c'était moi qui allait me retrouver seul comme un con dans les toilettes et bon, il ne viendrait pas me rejoindre … malheureusement. Esprit pervers, en va-toi –' Ou pas d'ailleurs, parce que comme ça, je pourrais bien jouer avec mon frère et puis, ça avait l'air de lui plaire …